De la logique des uns et des autres…

avocat-zaba-1.jpgBCE a dit dans une de ses interviews à la presse -interviews savoureuses jusqu’à plus soif- que la révolution tunisienne s’est passée proprement sans trop de sang ni de dégâts irréparables; l’économie boîte il est vrai mais a assez de ressort pour rebondir… Inchaallah!

Ce long préambule est fait pour justifier, d’une certaine manière, la réaction de ZABA qui est allé chercher l’avocat libanais AKAZ des causes indéfendables –faites un tour sur Internet et vous en saurez beaucoup sur cet homme. Car, d’une certaine manière, même avec 20 milliards de dinars de fortune, notre past n’a fait qu’emprunter quelques pourcents des 23 années de budget du pays. Calculez: 23 fois 13 milliards de dinars, ça fait environ 300 milliards, alors il n’a pris que 5 ou 6%, et si on compte les investissements privés en Tunisie, ça tombe à des miettes, alors que dans certains pays on arrive à 40%!

Donc, même recherché par Interpol, je comprends qu’il se défende. Alors mes chers compatriotes, ne vous en offusquez pas, car le gagnant de cette affaire ça va être l’avocat dont les honoraires sont à la hauteur de la tâche; il ne va pas refuser un contrat aussi juteux le Libanais. Alors, laissez faire, la caravane passera toujours.

Ah les avocats! On les entend un peu trop ces temps-ci et qui occupent d’une manière quasi permanente nos écrans de télé à nous expliquer la révolution et la démocratie, or à ma connaissance, il n’y a qu’une traduction phonétique du mot démocratie en arabe.

Quant au mot avocat, qui est utilisé pour designer curieusement la fonction et un fruit, pour la fonction le mot viendrait de ad- vocatus en latin, c’est-à-dire celui qui est appelé au secours… et c’est ce qu’a fait ZABA.

Quant au fruit vert à la peau rugueuse, importé, qu’on aime bien manger en salade, son appellation vient de l’aztèque «ahucati» qui a été transposé en espagnol en avocado… Le seul lien probable entre le fruit et la nature des causes que défendent les premiers, c’est que l’avocat –fruit- passe pour être un aphrodisiaque -et en aztèque son pluriel veut dire aussi… testicules-, ce qui peut expliquer toute l’excitation qui secoue le monde politique qui, après avoir mangé des avocats, ont besoin d’avocats!