Incidents de la rencontre Zamalek-Club Africain : Le témoignage d’un supporter clubiste

ca-zamalek-1.jpg«La police était débordée. C’était cauchemardesque!» Voici le commentaire d’un supporter clubiste qui a assisté, au Caire, samedi 2 avril 2011, à la rencontre entre le Zamalek et le Club Africain comptant pour le match retour de la Ligue des Champions africaine (Aller: 4-2, Retour: 0-2).

«L’ambiance était chaude. Mais personne n’avez envisagé le pire: un envahissement de la pelouse du stade du Caire par des milliers de personnes», explique ce supporter qui a vécu les dernières minutes de la rencontre.

Tout a commencé, souligne-t-il, lorsqu’un supporter du Zmalek est rentré sur le terrain à la suite d’un but refusé par l’arbitre -du reste, très vite appréhendé par la police. «Puis ce fut un deuxième et un troisième, un quatrième… C’était à n’en plus finir!»

«J’ai vu des policiers en tenue poursuivre des jeunes armés de gros bâtons sur la pelouse. J’ai aperçu quelques uns s’attaquer au camp du Zamalek qu’ils ont «dépecé»: il ne restait ni barres transversales, ni poteaux, ni filets… Les policiers avaient d’autres chats à fouetter: sauver l’arbitre et les joueurs», rapporte notre interlocuteur. «J’ai également vu des joueurs du Zamelek faire front à la foule des envahisseurs», poursuit-il.

Son mobile a été volé

«Heureusement que rien de très grave ne s’était passé: quelques joueurs, qui ont eu néanmoins très peur, ont été légèrement blessés. J’ai tenté de prendre contact avec un joueur de mes connaissances, mais il n’a pas répondu; on m’a dit que son mobile a été volé», nous assure ce supporter.

Des bruits ont couru sur la blessure de quelques joueurs du CA et d’un accompagnateur. Allant aux nouvelles, une fois sortis du stade, les quelque 400 supporters qui ont fait le voyage du Caire ont appris qu’ils ont pu regagner l’hôtel sains et saufs.

«Le soir, en prenant un café dans le quartier de Khan Khalili, beaucoup de Cairotes nous ont assuré que tout cela est le fait de «Baltajya» (voyous), dont certains étaient des sous-fifres du parti de Moubarek, qui ont profité de l’insécurité dans le pays pour préparer un envahissement de la pelouse. Ils ont notamment commis des actes de vol et de violence. Ils ont ouvert les accès menant à la pelouse et introduit des bâtons et des armes blanches. Cette version des faits a été relayée par des médias égyptiens. Vrai ou faux? Nous avons quand même eu chaud, très chaud!»

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