Alors qu’on se méfie de plus en plus du langage des chiffres, il est toutefois inécessaire d’en citer quelques uns qui déterminent le climat général du pays, notamment après le 14 janvier 2011. Les Investissements directs étrangers (IDE) en font partie. Selon l’Agence de Promotion de l’Investissement extérieur (FIPA), les investissements étrangers ont atteint, au terme de l’année 2010, 2.427,7 MDT contre 2.357,0 MDT en 2009, soit une augmentation de 3%. Ils sont répartis à hauteur de 1.175,0 millions de dinars d’IDE et 252,7 millions de dinars en portefeuille. A noter les IDE ont baissé par rapport à ceux enregistré en 2009 (2.278,7 MDT), de près de 4%.
Quant aux investissements étrangers (IDE et portefeuille), ils ont augmenté, durant les onze premiers mois 2010, de 6%. Ce qui signifie qu’il y a eu un recul de 3% par rapport à la même période de 2009. La cause de ce recul est évidemment à déterminer…
Maintenant, est-ce qu’un regain de confiance envers la destination Tunisie aura lieu? En tout cas, dans un climat social encore tant agité, cet espoir est une nécessité pour redémarrer l’économie tunisienne. L’impact a été déjà ressenti par la baisse des exportations industrielles (-2,3%) qui, bien qu’elle ne soit pas énorme, pourrait s’accentuer au mois de ce mois de février…
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