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| Une personne surfe sur internet (Photo : Jeff Haynes) |
[21/09/2010 16:56:54] PARIS (AFP) Les avis de consommateurs se multiplient sur internet, permettant à la fois aux internautes de préparer un achat, et aux commerçants de valoriser leurs produits et de dialoguer avec les clients, mais certains avis suscitent des doutes sur leur authenticité.
“Deux tiers des internautes partagent leur opinion sur les produits et services sur internet, ce qui est énorme”, indique Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance (Fevad), citant une étude publiée en juin par Médiamétrie/NetRatings.
Mais comment être sûr qu’une très bonne note ou un commentaire très élogieux ne provient pas du commerçant lui-même, ou a contrario un avis très négatif d’un concurrent ?
“Je pense que c’est vraiment un phénomène mineur. C’est très risqué. Je ne dis pas que ça n’existe pas”, indique M. Lolivier, soulignant que c’est très difficile de soudoyer deux tiers des internautes.
“Cela se passe rarement : quand ça arrive, c’est facile à voir, et c’est un risque pour la société” qui émet un faux avis, renchérit Matthew Birbeck, directeur des ventes à Bazaarvoice, qui modère les avis de consommateurs pour des sites marchands.
Selon lui, il y a “80% d’avis positifs” et il est “important de laisser des avis négatifs, c’est la crédibilité de la marque qui est en jeu”. En revanche, il ne prend pas en compte les avis de consommateurs qui citent des concurrents.
Les trois quarts des acheteurs réguliers sur internet pensent que certains avis de consommateurs sont faux, selon un sondage réalisé pour le site d’avis de consommateurs Testntrust par Easypanel, du 11 au 13 septembre auprès d’un échantillon de 1.009 personnes représentatives de la population française, publié à l’occasion du salon e-commerce.
Testntrust promet une “collecte d’avis fiables et sincères”, selon son président fondateur Frédéric Hougard. Chaque membre s’inscrit par téléphone portable, ce qui selon lui “limite l’inscription de faux membres mal intentionnés”.
La société procède ensuite à une “modération très active des avis en vérifiant que les avis soient cohérents”.
“Imaginez un membre qui note seulement les pizzerias, 19 très mal et une très bien. Statistiquement, c’est un comportement anormal. On va analyser. Il y a de fortes chances que ce soit un salarié d’une pizzeria”, explique-t-il.
