Des cendres et des crises …

Dire que l’Europe est train de se faire des cendres est un jeu de mots très
facile, et encore par un de ces pays sans problèmes qui faisait dans la morue et
qui, maintenant, se fait du mouron à cause d’un système financier mondial qui
l’a terrassé et que l’on montre du doigt comme faisant partie des 4 PIGS
européens… Je me permettrais même de dire que l’Islande voit son système
socioéconomique assis sur un
volcan

Les autres PIGS, eux, essaient de faire ce qu’ils peuvent devant ces europhages
: la pauvre Grèce méditerranéenne est allée pleurer dans le giron européen et a
récolté des miettes, le Portugal risque de retourner à la case départ et la
botte italienne sera difficilement mise en touche grâce à la magie
berlusconienne.

Alors, devant ce ridicule scénario où l’on met un pays en faillite et du coup
son peuple à la poubelle ou presque, comme un vulgaire kleenex, est-ce que la
nature semble réagir et dire “vous voulez des crises, je vous en donne !”. Du
coup, tout le monde vole bas, et voilà que ce gentil pays perché en haut d’une
Europe nordique qui ne demandait rien a personne se retrouve malheureusement,
d’une manière indirecte, en train de payer ses dettes en nature et cash : 200
millions de dollars par jour ! Et toute la planète semble être sur un beau nuage
venu des entrailles de la terre qui semble hurler : vous nous avez joué un tour
de cochon avec votre foutue crise !

Alors, doit-on en rire ou en pleurer de ce phénomène qui sonne comme un
avertissement -et on peut se dire, après
le volcan islandais, que va-t-il
arriver à cette économie de plus en plus instable ? J’avoue regarder avec
inquiétude l’ETNA si proche car, nous les damnés de la terre, que venons-nous
faire dans cette galère, semble-t-il, qui a touché même le “Jazz à Carthage”,
les hôtels qui ne savent plus où donner de la tête et même les expulseurs de
France sont obligés de garder leurs expulsés !

Y a-t-il une malédiction divine sur cette mondialisation, sur l’euro, sur toute
cette dérégulation, car chacun sait que la nature adore évoluer mais pas changer
parole de Claude Allegre !