Un pharmacien sur cinq craint de devoir céder ou cesser son activité

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à Paris d’une enseigne de pharmacie. (Photo : Jacques Demarthon)

[20/03/2010 09:07:39] PARIS (AFP) Un pharmacien sur cinq craint de devoir céder ou cesser son activité dans les cinq ans à venir pour des raisons économiques, selon un sondage Ipsos réalisé pour le salon professionnel Pharmagora, qui se tiendra à Paris du 27 au 29 mars.

Trente-neuf pour cent des pharmaciens interrogés sont également plutôt ou très pessimistes sur le maintien de l’emploi dans leur officine au cours de l’année 2010, 67% sur la situation de leur trésorerie en 2010 et 70% sur l’évolution de la valeur patrimoniale de leur pharmacie.

“La dégradation de la trésorerie des pharmacies est liée à la pression croissante sur les prix, la crise étant venue se rajouter dessus”, a estimé Jean-Christophe Goulemot, commissaire général du salon Pharmagora.

“Le consommateur fait jouer de plus en plus la concurrence sur les produits dont les prix sont libres”, a-t-il ajouté, soulignant qu’en outre le chiffre d’affaires des officines sur les produits autres que les médicaments (cosmétologie, compléments alimentaires…) avait également souffert de la crise.

“Des pharmaciens déposent aujourd’hui le bilan, on ne voyait pas ça avant”, a conclu M. Goulemot.

La France compte environ 23.000 officines.

(Sondage réalisé par téléphone du 11 au 15 janvier auprès de 700 pharmaciens titulaires de leur officine, constituant un échantillon représentatif de la profession)