Tunisie – Maghreb : L’Algérie va suspendre l’importation d’un millier de produits de la zone arabe de libre-échange

Tunisie – Maghreb: L’Algérie va suspendre l’importation d’un
millier de produits de la zone arabe de libre-échange

Exportateurs tunisiens vers le marché Algérie, ceci vous intéresse. Quel sens
les autorités algériennes donnent-elles à la
Zone de libre-échange arabe
laquelle elle a adhéré il y a à peine un an? Cette question tout naturellement
lorsqu’on apprend que le ministère algérien du Commerce a a établi une liste de
1.141 produits en provenance de la zone arabe de libre-échange qui seront
suspendus d’importations sur le marché algérien dans les 4 prochaines années;
une liste qui, selon la presse locale, sera présentée lors du Conseil économique
et sociale de la Ligue arabe, qui se tiendra en février prochain. Ces produits
appartiennent aux secteurs agricole, textile, papier et électroménagers.

D’après le site
www.econostrum.com
, les importations algériennes en provenance dette zone
zone se sont élevées à 945 millions d’euros, durant les dix premiers mois 2009
contre 724,2 millions d’euros en 2008. Quant aux exportations vers les pays de
cette zone ont, par contre, baissé, soit 717,7 mille euros au cours des dix
premiers mois 2009 contre 1,5 millions d’euros pour la même période en 2008.

On peut dire que cette disposition entre dans le cadre de la nouvelle loi
algérienne obligeant tout investisseur étranger d’avoir comme un actionnaire
national résident qui détient 51% du capital. Certains y ont vu une disposition
contraignante, freinant les investissements étrangers en Algérie, à l’instar de
certaines entreprises tunisiennes qui ont suspendu leurs projets d’expansion. La
loi stipule, d’un autre côté, l’instauration du crédit documentaire qui est
devenu systématique pour toute importation d’un montant supérieur à 1.000 euros.
Critiqué en Algérie et dans les pays exportateurs, ce crédit représente un
surcoût pour les entreprises et les banquiers qu’on évalue à près de 300 euros
pour une transaction inférieure ou égale à 50.000 euros, indique la source.