Tunisie – Economie – Crise : La main invisible de la mondialisation (5)

Par : Tallel

devises-chine-dollar-320.jpgQui est le déclencheur réel de cette crise et qui en profiterait ?

Mondialisation, stade suprême du capitalisme

Cette situation fait appel à la théorie du matérialisme ‘la négation de la
négation’. La situation économique dans lequel se trouve, actuellement, le
monde, est une situation de contradictions qui se développent en annulant une
forme d’existence avant d’être plus tard rejetée à son tour. Cette réalité est
l’essence du capitalisme. En d’autres termes le capitalisme classique a été
détrôné par la mondialisation sauvage, dont cette dernière est en train de
prendre congé pour laisser la place à un nouveau système économique plus
humanitaire et plus solidaire où les intérêts de l’ensemble de la société est le
centre de gravité du développement économique.

La mondialisation actuelle est le stade suprême du capitalisme. C’est le top ou
la forme la plus développée où elle est arrivée à son sommet. C’est l’impasse où
il n’a plus d’issues. La mondialisation dans son état actuel se trouve
maintenant dans son ultime phase en tant que modèle économique international.

La crise financière actuelle n’est qu’une interprétation de la fin de cette
mondialisation qui n’a pas continué son chemin comme lui a été tracé par les
grandes puissances industrielles des pays occidentaux et plus exactement par les
manipulateurs des vraies richesses du monde. C’est l’échec de l’économie de
libre marché où l’intervention de l’Etat fait défaut et a laissé le champ libre
aux puissances industrielles qui savent comment se positionner et se
repositionner sans créer entre eux des guerres concurrentielles meurtrières.

Pour sauver la situation actuelle il faut non seulement débloquer les liquidités
mais plus encore c’est de soutenir cette action pendant un bon nombre d’années
d‘une part et de chercher des préteurs potentiels avec des conditions très
avantageuses d’autres part. Les pays du golf sont les premiers potentiels
préteurs ciblés par la machine financière du capitalisme. C’est la cinquième
roue des grandes puissances

Pour faire pleuvoir les centaines de milliards de dollars qui ont fait retomber
la fièvre à Wall Street, il faudra débloquer des liquidités. La Chine ,
créancier des Etats-Unis, en possède. Elle reste sur sa réserve. Mais la crise
pourrait accélérer encore son ascension sur la scène économique mondiale.

Où sont disparues les liquidités ? Résoudre cette question c’est la moitié du
redressement de la situation financière actuelle.

Le risque ne fait plus partie des attributions des banques où il se trouvait
auparavant.

Cette nouvelle situation en Amérique était l’une des causes directes de cette
crise financière, tant préparée par des invisibles meneurs qui ont autres
calculs financiers car leurs intérêts et leurs compréhensions du monde, sont
autres, complètement différents. Ils sont des créateurs de crises adoptant une
stratégie qui se base sur une devise à savoir créer une crise pour pouvoir
sortir d’une autre ou on peut l’appeler la création destructive des crises.
C’est un travail de grandes spécialistes qui préparent leurs stratégies sur le
long terme par la création des fondements de base du déclenchement de nouvelle
situation économique. Une fois la situation préparée s’est lancée et a pris une
allure de croissance, en ce moment précis on déclenche la crise, par la mise en
place de nouveaux outils qui sont au début très avantageux mais par le temps ils
se transforment en facteurs de désavantage pour tous ce qui se sont engagés dans
cette voie. C’est la nouvelle main invisible de la mondialisation qui a pris la
relève au capitalisme classique qui s’est achevé au dernier quart du siècle
dernier.

Chacun a sa petite idée sur la crise financière actuelle tout en donnant
certaines explications subjectives ou objectives, tout dépend de la situation
régnant sur l’ambiance économique en général. Sarkozy souligne que le
capitalisme doit se refondre sur des bases éthiques. La chancelière allemande
désigne du doigt les spéculateurs, tandis que Zapatero responsabilise les
fondamentalistes.

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