Le FBI enquête sur un piratage informatique visant Citigroup

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à New York, le 27 février 2009 (Photo : Timothy A. Clary)

[22/12/2009 22:53:21] WASHINGTON (AFP) La police fédérale américaine, le FBI, enquête sur une attaque cybernétique contre la banque américaine Citigroup qui aurait conduit au vol de dizaines de millions de dollars, a rapporté mardi le Wall Street Journal, provoquant un démenti véhément de Citi.

L’attaque, qui aurait été menée l’été dernier par des pirates liés à la mafia russe, visait Citibank, une filiale de Citigroup qui comprend notamment les activités de banque de détail aux Etats-Unis, a précisé le quotidien financier américain, citant des sources gouvernementales non identifiées.

Selon les responsables cités par le journal, des pirates ont aussi attaqué deux autres entités américaines, dont une agence gouvernementale non spécifiée.

Outre le FBI, l’Agence de sécurité nationale, qui est la branche renseignement du Pentagone, et le département de la Sécurité intérieure enquêtent sur ces attaques.

Ces informations ont provoqué un démenti catégorique de Citigroup.

“Les allégations du Wall Street Journal sur une introduction dans le système de Citi et des pertes consécutives sont fausses”, a affirmé la banque dans un communiqué.

“Toute allégation selon laquelle le FBI travaillerait sur Citigroup et sur une faille dans son système débouchant sur des dizaines de millions de dollars de pertes est fausse”, insiste la banque, qui affirme qu’il n’y a eu “aucune faille et aucune perte associée”.

“Nous prenons la sécurité des comptes de nos clients et de nos systèmes au sérieux. Nous prenons continuellement des mesures pour protéger nos clients contre la fraude, et nous avons des procédés de détection à la pointe de la technologie pour empêcher les activités frauduleuses”, a ajouté la banque.

“Il y a eu occasionnellement, comme pour pratiquement toutes les institutions financières, des cas de fraudes ou d’immixion dans des systèmes tiers qui nous ont fait prendre des mesures pour protéger nos clients et Citi. Mais contrairement à ce que dit le Wall Street Journal (mardi), il n’y a pas eu d’immixion dans le système de Citi”, a-t-elle conclu.