éma, projetant un film sud-coréen, le 30 août 2005 à Tokyo (Photo : YOSHIKAZU TSUNO) |
[17/07/2009 11:28:55] TOKYO (AFP) Plus de quatre écrans de cinéma sur cinq au Japon seront compatibles avec les technologies de projection numérique en 2018, contre seulement 10% cette année, et une salle sur cinq permettra également de programmer des films en relief (trois dimensions ou 3D), selon une étude.
D’après une enquête publiée vendredi par la société de consultants nippone Seed Planning, actuellement, sur environ 3.360 écrans de cinéma recensés dans l’archipel, moins d’un dixième sont numérisés, mais les exploitants de multiplexes, qui gèrent 80% du parc, s’activent.
“En 2010, la barre des 10% sera franchie, en 2012 celle des 20%, en 2014 on sera près de 40% et en 2018 on dépassera 80%”, prédit Seed Planning qui a questionné les firmes concernées.
Toutefois, dans le même laps de temps, le nombre de salles devrait fléchir pour retomber en 2018 à son niveau de 2005/2006, soit environ 3.000 écrans.
Par ailleurs, toujours selon Seed Planning, les studios hollywoodiens s’étant lancés dans la production de films en trois dimensions et le public commençant à apprécier ce spectacle inédit, les exploitants perçoivent dans cette nouvelle vague un moyen de faire revenir les fanatiques de films d’action et autres genres dans les salles obscures, seules à même d’offrir cette sensation de relief.
En 2018, une salle japonaise sur cinq devrait être équipée d’un projecteur numérique compatible 3D (que fabrique notamment le groupe nippon Sony).
“Comme, même à cette date, la production cinématographique japonaise et étrangère ne sera de toute façon pas à 100% en trois dimensions, il n’est pas nécessaire de doter d’un matériel dédié toutes les salles d’un multiplexe”, observe Seed Planning.
Au niveau mondial, la même étude précise que le nombre d’écrans devrait passer de 83.000 en 2008 à 75.000 en 2018 et qu’à cette date environ 80% des salles seront numérisées et 22% du total également compatibles 3D.