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| ésentant des effets spéciaux de lumières sur des fibres optiques |
[30/06/2009 10:02:49] PARIS (AFP) France Télécom s’est déclaré mardi “contraint de geler les investissements” en fibre optique (internet à très haut débit) après la décision de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) d’opter pour une technologie différente de la sienne.
L’opérateur historique a toutefois démenti une information des Echos qui parle de “menace” de sa part: “nous sommes contraints de geler les investissements dans les nouveaux immeubles, mais nous n’en faisons pas une menace”, a affirmé une porte-parole.
“Ce que nous avons expliqué à l’Arcep, c’est que nous prenons acte du projet de cadre juridique et nous en étudions actuellement les conséquences opérationnelles et financières” ainsi que “la rentabilité des investissements”, a-t-elle expliqué.
L’Arcep s’est prononcée le 22 juin en faveur de l’installation de plusieurs fibres par logement dans le cadre du déploiement de l’internet à très haut débit dans les grandes villes, un modèle défendu par Free mais vivement critiqué par France Télécom.
Ce dernier a toujours défendu l’option mono-fibre, chiffrant le surcoût des solutions alternatives à près de 40%, alors que l’Arcep l’estime à 5%.
“Compte tenu de ce qui a été présenté comme quasi-définitif par Jean-Luc Silicani (le président de l’Arcep, ndlr) lui-même et des risques d’action contentieuse que cela sous-tend, nous ne pouvons pas prendre le risque aujourd’hui de continuer à déployer du mono-fibre”, a indiqué la porte-parole de France Télécom.
“Par ailleurs nous ne savons pas déployer du multi-fibre: nous n’avons ni l’équation économique ni le savoir-faire pour déployer cette technologie”, a-t-elle affirmé.



