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Lundi 15h, l’AFP publiait une dépêche sur la panique générale des
bourses mondiales sous le titre «Lundi noir pour les bourses mondiales
prises de panique face à la crise», écrivant notamment que «les bourses
mondiales connaissaient un lundi noir, effrayées par l’ampleur de la crise
financière et les risques de faillite de banques en série».
Au cours de ce lundi noir, les indices des principales bourses
mondiales ont dégringolé de 4 à 15% en une journée. Djakarta s’est effondrée
de 10%, la bourse Russe de 15% avec interruption des cotations à la
mi-journée.
Selon des spécialistes de la bourse de Tunis, cette panique
n’aurait pas dû avoir le moindre effet sur notre place boursière tunisienne,
en précisant que le flottant participations étrangères ne représente pas
plus de 3% de la capitalisation du marché (soit environ 285 MDT). Il semble
donc qu’on soit devant une panique injustifiée de certains investisseurs et
qui ont finalement fait le bonheur d’acheteurs à l’affût de ce type de
mouvements.
La journée du lundi s’est donc soldée par un fort volume
d’échanges, 613.228 titres pour une valeur de 6,6 MDT (hors transaction de
bloc sur le titre BT de 6,98 MDT) et par une chute importante de l’indice
TunIndex de 4,88% et de 4,62% pour l’indice BVMT. Cette baisse des indices a
touché, également, l’ensemble des secteurs avec des chutes de 3,03% à 5,78%
au cours de cette journée du Lundi.
Selon MAC sa, intermédiaire en Bourse, «les rumeurs sur une
éventuelle crise mondiale touchant même les marchés les plus protégés ont
été intégrés dans l’analyse des investisseurs tunisiens» ; mais il estime
que «lorsque la plupart des titres baissent en même temps, la tentation est
forte de vouloir chambarder ses placements. Or, il est parfois sage de faire
l’autruche».
Selon un autre intermédiaire, ce vent «Barrani» négatif ne devrait
pas perduré longtemps et estime qu’un retour à la normale devrait être
observé en fin de semaine.
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