[22/07/2008 16:27:51] PARIS (AFP)
La Bourse de Paris a fini parfaitement stable mardi, après quatre hausses consécutives, l’indice CAC 40 affichant 4.327,26 points. La Bourse de Paris avait terminé sur une progression lundi, le CAC 40 prenant 0,65% à 4.327,14 points. A 15H40 mardi (13H40 GMT), l’indice vedette perdait 54,94 points à 4.272,20 points, dans un volume d’échanges de 2,9 milliards d’euros, après avoir enchaîné quatre séances consécutives de hausse. Londres abandonnait 1,69%, Francfort 1,08% et l’Eurostoxx 50 1,52%. La Bourse de New York reculait dans les premiers échanges, le Dow Jones cédant 0,17% et le Nasdaq 1,12%. Après la salve de résultats globalement décevants annoncés mardi soir aux Etats-Unis, dont ceux d’American Express, Apple et Texas Instruments, les publications trimestrielles du jour sont ressorties plus contrastées. UPS, Halliburton et Omnicom ont livré des chiffres conformes aux attentes, et DuPont, Lockheed Martin et Caterpillar ont agréablement surpris. Toutefois, la banque américaine Wachovia a affiché une perte cinq fois plus lourde qu’anticipé, affectée par le passage de 14,6 milliards de dollars de provisions et de charges exceptionnelles. TOTAL (+3,11% à 49,13 euros), première pondération du CAC 40, limite à lui seul la baisse du marché. GDF SUEZ (+0,43% à 43,93 euros) repasse en légère hausse pour la première journée de cotation du nouvel ensemble, même si les analystes jugent son potentiel de progression limité. SUEZ ENVIRONNEMENT (+29,64% à 18,15 euros), qui effectue le même jour son baptême boursier, reste en très forte hausse. BNP PARIBAS (-2,29% à 61,34 euros), CREDIT AGRICOLE (-6,38% à 13,20 euros), DEXIA (-15,08% à 8,11 euros), SOCIETE GENERALE (-3,55% à 56,16 euros) et NATIXIS (-6,75% à 5,25 euros) souffrent de la perte colossale de Wachovia, après avoir rebondi ces derniers jours grâce aux chiffres de Wells Fargo, JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America. HERMES (-8,03% à 92,71 euros) est sévèrement sanctionné malgré la hausse à deux chiffres de ses ventes au premier semestre, les investisseurs déplorant des effets de change qui incitent le groupe à viser pour l’ensemble de l’année une rentabilité stable. |
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