L’Association Tunisienne des Analystes Financiers est née

Le paysage associatif tunisien s’est renforcé récemment par la création de
l’Association Tunisienne des Analystes Financiers (ATAF). Cette association,
âgée à peine de quatre mois (l’agrément a été délivré en février dernier),
est née d’«un besoin au niveau du marché de développer la formation de
l’analyse financière en Tunisie», nous a indiqué M. Férid Ben Brahim,
président de l’ATAF, lors du cocktail d’inauguration de l’association,
organisé le 27 juin 2008.

 

L’ATAF a comme vocation de promouvoir le développement de la discipline et
d’accentuer le degré de professionnalisme des analystes tout en essayant des
références communes qui permettent à tous les analystes de réfléchir et de
travailler selon les mêmes méthodes. Pour commencer, l’ATAF s’est dotée d’un
bureau fondateur de six personnes, avec pour ambition de regrouper
l’ensemble des analystes financiers en Tunisie.

 

Dans le cadre de sa campagne de lancement, deux séminaires de formation sont
déjà programmés dont un le 27 juin sur l’analyse financière des banques. Et
pour le reste de l’année 2008, l’ATAF compte organiser des manifestations
scientifiques autour de thèmes spécifiques au monde de la finance ainsi que
la mise en place de commissions de réflexion et de travail autour de thèmes
prioritaires de l’analyse financière (calcul de ratios, consensus de
place…).

 

En outre, M. Ben Brahim a souligné que l’association se propose d’aider les
sociétés cotées en bourse à développer leur connaissance sur les moyens de
communication. «Au-delà de la problématique du manque de communication et de
transparence, nous visons plutôt à améliorer cette communication pour la
rendre plus efficace et plus visible aux yeux des autres», a-t-il précisé.

 

L’ATAF compte également développer un site web dédié à l’analyse financière
et regroupant toutes les informations utiles au domaine.
ET dès 2009, l’ATAF s’est donné pour objectif la publication d’une revue
financière avec des thèmes appropriés et d’actualité et une approche
sectorielle.


M.O.