Laboratoires Pfizer : travailler sans fumer

pfizer-ceremony1.jpgLe
tabagisme provoque le décès de cinq millions de personnes annuellement par
cause directe et dans le monde, une personne en meurt toutes les 8 secondes.
A l’horizon 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) augure d’un
avenir encore plus noir avec une mortalité multipliée par deux, si des
efforts supplémentaires ne sont pas effectués pour renforcer la lutte
anti-tabac et les législations en faveur des non-fumeurs.

 

La Tunisie n’est évidemment pas épargnée par ce fléau. Chaque année, le
tabac tue environ 6.000 hommes et mille femmes bien que la Tunisie ait été
l’un des premiers pays à mettre en place, il y a plus de dix ans, une loi
anti-tabac dans les lieux publics. Force est de constater que ces lois ne
sont pas appliquées comme il faut, notamment dans les cafés, restaurants,
hôpitaux, aéroports et autres lieux publics.

 

Installés en Tunisie depuis plus de 50 ans et troisième entreprise du
médicament dans notre pays, les laboratoires Pfizer, et la fondation Pfizer
s’inscrivent au cœur même de cette lutte et déploient des efforts notables
pour soutenir le contrôle du cancer et du tabagisme dans le monde.

 

Pour la première fois en Tunisie, un programme spécifique de lutte contre le
tabagisme dans l’environnement professionnel a été établi par la fondation
Pfizer et l’American Cancer Society, en étroite collaboration avec les
autorités nationales pour s’attaquer au tabagisme dans l’entreprise.

 

Ce programme a été présenté au cours d’une conférence de presse la semaine
dernière à Tunis et dirigé par M. Hatem Hachicha, Directeur Général de
Pfizer Tunisie & Libye en présence de M. Lintel Karl, Directeur Régional
Pfizer Afrique.

 

Mené de front sur 26 pays, ce programme s’étale sur 3 ans et implique 10 ONG
tunisiennes pour les soutenir dans leur combat contre ce «tueur invisible»
qu’est le tabac. Cet ambitieux projet est orienté vers les pays d’Afrique du
Nord et du Moyen-Orient. La Tunisie figure parmi les pays retenus dans
l’élaboration du programme «Travailler sans fumer».

 

Selon Amel Gaddes, Directrice Régionale des affaires institutionnelles de
Pfizer, «il a été difficile de répertorier ces ONG», d’autant plus que la
sélection s’est faite après différentes enquêtes et consultations «pour
prendre du plus visible à la plus petite…».

 

Pour sa part, Cassandra Welch, Directrice des programmes internationaux de
lutte anti-tabac à l’American Cancer Society, souligne que «le manque de
financement a flétri l’aptitude des ONG à conduire des efforts vigoureux en
matière de lutte contre le cancer».

 

C’est précisément dans ce contexte que s’inscrit ce programme. Le but majeur
est de soutenir les initiatives des ONG en les accompagnant par de la
formation, de la sensibilisation et par le transfert d’un savoir-faire qui a
fait ses preuves ailleurs. L’expertise mise au service des ONG via des
séminaires de formation, la création d’un site web, le travail et réflexion
en réseau, la sensibilisation des medias, etc. permettront à ces ONG de
faire du «sur mesure», selon les propres termes de M. Hatem Hachicha, en
adaptant des programmes conçus pour et par elles-mêmes, ces ONG étant
largement habilitées à cerner les caractéristiques de leurs pays.

 

Le rôle des médias et de la société civile, les «comportements citoyens», le
droit «à un monde sans fumée» sont autant d’autres thèmes évoqués durant la
conférence de presse qui a marqué le début de ce programme.

 


A.D.