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    Depuis des décennies, ledépartement du tourisme cogite sur les moyens de diversifier le produit
 touristique à travers la promotion de nouveaux produits dont le tourisme
 archéologique.
 
      
    Après tant d’années decogitation, un circuit vient d’être, enfin, balisé. Ce circuit, localisé
 dans les régions du centre-ouest (Sidi Bouzid, Kasserine et Siliana), relie
 Sidi Bouzid à Makhtar via Sbeïtla, Thala et Haydra.
 
      
    Cette région recèled’importants vestiges archéologiques tels que Makhtaris (Makhtar), Sufetula
 (Sbeïtla), Amidra (Haydra).
 
      
    La région de Kasserine,qui abrite à elle seule 20% du patrimoine archéologique, romain, byzantin et
 islamique, constitue l’axe central de cet itinéraire.
 
      
    Ce circuit est biendesservi en amont. Au niveau du transport, il a à sa périphérie nord
 l’aéroport de Tabarka et au sud, l’aéroport de Gafsa.
 
      
    Sur le plan logistique,un musée et un parc archéologique (le deuxième après celui de Carthage) ont
 été aménagés à Sbeitla. Mieux, les amphithéâtres romains de Sbeïtla et de
 Kasserine viennent d’être restaurés.
 
      
    Dans le sillage de cecircuit, beaucoup d’activités sont promues à un bel avenir. Le développement
 du tourisme archéologique contribuera sans doute à la dynamisation de
 filières artisanales telles que la confection du tapis berbère et du tapis
 en fibres d’alpha, sculptures en marbre, poteries.
 
      
    Ce qui reste à faire,c’est de réaliser, tout le long du circuit, des petites unités hôtelières
 (auberges) et des aires de repos. La capacité actuelle (426 lits) est fort
 insuffisante. L’objectif officiel déclaré est de porter, d’ici 2009, cette
 capacité à 676 lits, la capacité d’un seul hôtel à Djerba ou à Hammamet.
 
      
    Cette simple prise deconscience est en deçà de la qualité du potentiel archéologique dont recèle
 la Tunisie, héritière de la glorieuse Carthage qui a marqué à elle seule dix
 siècles de l’histoire de la Méditerranée, imposant, durant sa suprématie,
 son mode de vie et sa technique de commercer.
 
      
    Pour nous situer dans ledomaine du tourisme archéologique, il suffit de voir ce qu’ont fait les
 Chinois de la Cité interdite (entre autres) et les Italiens des vestiges de
 Pompéi pour apprécier les avancées réalisées par ces pays et le retard que
 nous accusons en la matière.
 
      
    Concrètement, ces paysont tout mis en œuvre pour récréer les sites, et pour leur redonner une âme,
 voire une vie, l’ultime objectif étant de provoquer un impact émotionnel, un
 produit à vendre à une clientèle, certes dépensière, mais surtout passionnée
 d’Histoire et d’histoires.
 
      
    Les techniques utiliséespour mettre en valeur les sites et créer la valeur ajoutée souhaitée, ont
 pour objectif de rendre les sites archéologiques viables et attractifs. Il
 s’agit des sons et lumières, du multimédia (reconstitution virtuelle des
 sites), des services personnalisés (audio-guidage), de promotions pour
 jeunes et moins jeunes.
 
      
    La Tunisie avec ses 3mille ans d’histoire et son apport confirmé à la civilisation humaine,
 dispose de tous les atouts pour promouvoir le tourisme archéologique et en
 tirer le meilleur profit.
 
      
    L’offre archéologique enTunisie compte 7 monuments classés ‘’patrimoines de l’humanité’’, Carthage,
 la Médina de Tunis, la Médina de Kairouan, l’amphithéâtre d’El Djem, le
 site» de Dougga, Kerkouene, Sousse et son Ribat.
 
      
    Elle représente ununivers qui recèle encore beaucoup de mystères. La tentation de découvrir
 ces vestiges est toujours forte.
 
      
    Conséquence : le produitest porteur et ne demande qu’à être valorisé.
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