BAD-FIDA : Plus que jamais unis dans la lutter contre la pauvreté

Par : Tallel
BAD-FIDA : Plus que jamais unis dans la lutter contre la pauvreté

La capitale italienne
Rome abrite, depuis mercredi 13 février 2008, la session du Conseil des
gouverneurs qui marque le 30ème anniversaire du Fonds international de
développement agricole (FIDA), en présence de ses partenaires, parmi
lesquels le Groupe de la Banque africaine de développement, représenté par
son président M. Donald Kaberuka. L’occasion de rappeler les réalisations à
l’actif de coopération avec l’agence onusienne, mais surtout pour réitérer
la nécessaire mobilisation des ressources afin de faire face aux nouveaux
défis de l’agriculture et du développement rural, notamment en Afrique,
souligne un communiqué de la BAD à Tunis.

 

Dans son discours, le
patron du Groupe de la BAD a rappelé en substance que la BAD et le FIDA ont
bâti un solide partenariat durant les 30 dernières années…, les deux
institutions totalisant 50% de l’assistance multilatérale de développement
en Afrique. Mais M. Kaberuka ne se limite pas à ce constat, et il a mis donc
l’accent sur les nouveaux défis que l’Afrique doit relever dans le domaine
de l’agriculture et du développement rural : «Même s’il n’existe pas de
réponses aisées, il est clair que dans le cadre des réponses politiques
globales, un certain nombre de domaines doivent revêtir une plus grande
importance : le rôle de la petite agriculture, les petites et moyennes
activités et la participation des jeunes et des femmes», a-t-il assuré.

 

En tout cas, la
coopération entre les institutions est une donnée importante pour le
développement des pays du tiers monde. D’ailleurs, comme l’a indiqué le
président de la BAD, on constate depuis un certain temps ‘’un regain
d’intérêt pour l’agriculture, comme en témoigne le portefeuille actif de la
Banque dans le secteur agricole, portefeuille qui s’élève à 2,1 milliards de
dollars américains, soit 35 % des opérations en cours. Toutefois, il invite
à tirer les leçons du passé, autrement dit essayer de comprendre si les
ressources financières avaient été utilisées à bon escient.

 

Il faut signaler qu’un
protocole d’accord a été signé entre la BAD et le FIDA appelant ‘’à une
collaboration plus ciblée entre les deux institutions afin de renforcer leur
partenariat et de positionner plus résolument le FIDA comme partenaire
privilégié de la BAD dans le domaine de l’agriculture et du développement
rural’’.

 

En outre, les deux
institutions ont réaffirmé leur engagement à axer leur partenariat
stratégique renforcé sur les efforts déployés pour atténuer le changement
climatique, protéger le Bassin du fleuve Congo, améliorer les mécanismes de
financement de la fourniture d’engrais et l’infrastructure rurale.

 

Au plan opérationnel, le
FIDA et la BAD entendent promouvoir la planification et la revue conjointes
du portefeuille des projets cofinancés, les missions conjointes de
conception, d’évaluation et de supervision des projets, le suivi et
l’évaluation conjoints des projets ainsi que l’harmonisation des procédures
d’administration, de passation des marchés et de décaissement des prêts.

 

Depuis le début de leur
collaboration il y a 30 ans, la BAD et le FIDA ont conçu, mis en œuvre et
cofinancé 35 opérations, pour un montant total de 2,5 milliards de dollars
E.U.

 

(Source : d’après communiqué BAD)