Le parimoine des villes et sites de front de mer en débat en Grèce

Le patrimoine des villes et sites de front de mer en débat en Grèce

Par Ghada Kammoun

touri240191007.jpg«Tourisme
d’aujourd’hui au parfum d’hier», tel est l’intitulé de l’intervention de
l’architecte tunisien Amir Turki, présentée lors du Forum international sur
les villes et sites de front de mer : «Tourisme et Développement», organisé
du 4 au 7 octobre 2007 à Kavala (Grèce), par la Chambre technique de la
Grèce et la Chambre technique de la section Est de la Grèce macédonienne, en
coopération avec le Programme régional de travail «Architecture et Tourisme
– Région II de l’UIA», la Chambre technique de Kavala et l’Association des
architectes de Kavala.

«Tourisme d’aujourd’hui au parfum d’hier», rentre dans le cadre de la
session de ce Forum sous le thème : Tourisme et Développement dans les Sites
Historiques et Traditionnels du Bassin méditerranéen.
Cette intervention a porté sur le village de Sidi Bou Saïd et sur la
restauration de quelques monuments et sites historiques du sud tunisien et
leur reconversion en projets touristiques et culturels, prenant comme
exemple : un Ksar à Tataouine, trois Fondouks, un Borj et un Houch à Djerba.

M. Turki a précisé dans ce sens, qu’il faudrait un geste qui redonnera vie,
protection et prolongement à ces témoins muets de l’histoire, les mettra
dans leur contexte le plus adéquat, en fera un musée vivant et garantira la
transmission de leurs valeurs aux générations futures.

En effet, la modernité impose davantage ses règles en matière de structures
d’accueil touristiques et le besoin d’un confort artificiel est de plus en
plus ressenti. Cette situation a fait que «le patrimoine se trouve en péril
et risque de perdre à jamais toutes ses traces», d’après M. Turki.

Une question se pose ici d’après l’intervenant: «Comment notre Patrimoine,
qui constitue notre identité, pourrait faire face à cette mondialisation, à
cette homogénéisation et à cette uniformisation tout en assurant, en tant
que potentiel touristique et culturel, le développement économique de nos
pays ?».

M. Turki a ensuite souligné que se focalisait sur «la sensibilisation à ce
patrimoine universel, une invitation à la recherche en vue de sa sauvegarde
et de sa remise en valeur, une incitation à la création de structure de
préservation en prenant appui, primo sur un Ksar à Tataouine, un Borj, un
Houch et trois fondouks à Djerba qui peuvent servir d’exemples de
restauration de monuments historiques et de leur reconversion en projets
culturels et touristiques et secundo sur le village de Sidi Bou Saïd qui a
été transformé en un gigantesque musée vivant, offrant un cadre exceptionnel
pour représenter une option à méditer en vu de revaloriser notre patrimoine
afin qu’il puisse participer activement aux développements économiques et
sociaux de nos pays».