Energie : les pays du Golfe face au défi environnemental

Energie: les pays du Golfe face au défi environnemental

Faudra-t-il respecter les
politiques internationales en matière de préservation de l’environnement ?
Ou en fera-t-on fi ?… C’est le double scénario – et un défi ! – auquel
devront faire face les pays du Golfe à l’avenir.

 

Selon un rapport de la Banque
américaine Goldman Saxe, les revenus des pays du Golfe provenant du pétrole
et du gaz naturel pourraient chuter, à l’horizon 2030, de 5,1 trillions de
dollars à 4,4 trillions de dollars.

 

Premier scénario. Les pays du
conseil de coopération du Golfe sont en mesure d’augmenter de manière
permanente leur part dans la production de l’énergie mondiale lors des
prochaines décennies. Actuellement, leur part est estimée à 22,8 % de la
production mondiale en pétrole, et à 7,1 pour le gaz naturel, soient des
parts en deçà des réserves sûres ; autrement dit, la région du Golfe est à
même de contribuer de plus en plus aux approvisionnements mondiaux en
pétrole et gaz naturel.

 

Plus exactement, selon l’agence
mondiale de l’énergie, entre 2005 et 2030, la contribution de la zone du
Golfe dans lesdits approvisionnements sera de l’ordre de 38 %, ce qui
développera la production dans la zone en question de 72 % (pétrole) et
de…200 % (gaz naturel).

 

Deuxième scénario. Il se trouve
que les besoins de l’économie mondiale en énergie pèseront lourdement sur
les ressources naturelles et l’environnement mondial.

 

Selon l’agence mondiale de
l’énergie, les rejets en oxyde du carbone pourraient augmenter de 50 % à
l’horizon 2030. C’est si critique que l’on suppose qu’il sera impératif pour
les consommateurs de réduire sensiblement le volume de ces rejets, et donc
de se retourner vers des énergies de remplacement (ou renouvelables).
Scénario qui voudra dire que la demande en pétrole et gaz pourrait chuter,
et les prix avec.


M.B.