[20/07/2007 16:38:26] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en net recul vendredi, le CAC 40 perdant 1,79% dans un marché plombé par un début de séance dans le rouge à Wall Street, après les publications jugées décevantes de plusieurs sociétés américaines. L’indice parisien vedette a lâché 108,34 points à 5.957,16 points, dans un volume d’échanges étoffé de 6,737 milliards d’euros, repassant sous la barre des 6.000 points après avoir fortement creusé ses pertes dans le sillage des marchés américains. Londres a cédé 0,83%, Francfort 1,46% et l’Eurostoxx 50 1,71%. Dès la matinée, le marché a corrigé “en raison de quelques inquiétudes concernant des résultats de sociétés”, notamment ceux du numéro un mondial des réseaux de téléphonie mobile Ericsson, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. Privée d’indicateurs macroéconomiques, la place parisienne s’est enfoncée dans le rouge en début d’après-midi, après les résultats inférieurs aux attentes des groupes américains Google et Caterpillar, qui ont pesé sur l’ouverture de Wall Street. Par ailleurs, l’euro a établi un nouveau record historique face au dollar, en grimpant jusqu’à 1,3843 dollar, sur fond d’inquiétudes persistantes entourant les perspectives de croissance aux Etats-Unis. Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a en effet mis en garde jeudi contre des “pertes importantes” sur les titres liés aux crédits immobiliers à risque (“subprime”), estimant plus largement que la crise immobilière avait retiré “l’équivalent d’un point environ à la croissance” en 2006. Vallourec (-4,89% à 216,18 euros) a essuyé des prises de bénéfices après l’annonce de la vente de deux filiales, VPS et VCAV, au géant de l’acier Arcelor Mittal (-0,65% à 47,56 euros). Les deux activités représentent un chiffre d’affaires annuel total de 145 millions d’euros, a indiqué le groupe. Alcatel-Lucent (-2,75% à 9,90 euros) a souffert dans le sillage de son concurrent suédois Ericsson, qui a présenté vendredi des résultats trimestriels inférieurs aux prévisions des analystes, et a fait état d’un chiffre d’affaires légèrement moins élevé qu’attendu. Capgemini (-2,03% à 55,95 euros), dopé la veille par des rumeurs de rachat par l’indien Infosys, s’est replié après avoir démenti “fermement” tout projet de cession d’activités, selon une note interne de son directeur général Paul Hermelin, citée par la presse vendredi. Sanofi-Aventis (+0,32% à 62,46 euros) a bénéficié du maintien de l’autorisation du traitement anti-obésité Acomplia, par l’agence européenne du médicament, cette dernière s’étant contentée d’en interdire la prescription aux personnes présentant une grave dépression ou traitées aux antidépresseurs. Total (-2,73% à 59,47 euros) et Technip (-1,81% à 60,27 euros) ont reculé dans le sillage des cours du pétrole brut. Schlumberger (+4,07% à 69,63 euros) a signé la plus forte hausse des valeurs inscrites au Service de règlement différé, soutenu par la progression de 40% sur un an de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 1,26 milliard de dollars (912,6 millions d’euros). Bourbon (+2% à 47,99 euros) a grimpé, les analystes saluant l’annonce de la cession de ses activités de remorquage portuaire, qui lui permettra de se poursuivre son recentrage dans les services pétroliers. Pierre et Vacances (+2,39% à 116,99 euros) a progressé après l’annonce d’un repli inférieur aux attentes de son activité au troisième trimestre (clos fin juin) de son exercice 2006/2007. Meilleurtaux (suspendu à 29,80 euros) a vu sa cotation suspendue avant l’ouverture du marché, dans l’attente d’un communiqué de la société, alors que le journal Les Echos fait état d’une proposition d’offre de rachat à 45 euros par titre de la part d’un consortium emmené par le groupe Caisse d’Epargne. |
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