Mon patron m’interdit de parler politique

licenciement0305.jpgMes
chers lecteurs, je vais me plaindre à vous : mon patron m’a défini des
limites et surtout que je ne sorte pas des clous de l’économique, et ma
pauvre plume s’impatiente et réclame que l’horizon lui soit élargi, mais il
oppose un niet radical, et si j’insiste, je vais être virée !

Mais regardez, par
exemple, la campagne électorale française, c’est de la politique ça ! Il y a
de quoi s’arracher les cheveux devant cette course effrénée à l’urnologie :
comment remplir des urnes en promettant tout et n’importe quoi ! L’important c’est de passer, et chacun semble
courtiser un peu tout le monde en promettant monts et merveilles aux électeurs et les supplie en
leur disant : ‘’Elysez’’-moi ! Et on assiste à des gens de Gauche passer à
Droite des gens de Droite passer a Gauche.

Il y a de quoi devenir ‘’ambidexte’’
; il y a aussi des beurettes toutes fraîches qui veulent renvoyer des sans
papiers chez eux, des extrémistes qui veulent aller au centre, des gens de
Gauche qui se disent «Besson et allons à droite», des gens de Droite qui se
disent peut-être Jacques vaut de l’or et chacun se démène comme il peut,
fait son opération de charme en sachant pertinemment que le 7 mai la réalité
des choses reprendra le dessus et ce sera les dures lois de l’économie qui
reprendront pied sur les décisions politiques.

Alors là, je redonne
raison à mon patron qui, lui, veut aller directement au chapitre économie en
shuntant le paragraphe politique : Car c’est clair, la planète est de plus
en plus découpée en deux : il y a ceux qui travaillent et qui créent, et
ceux qui dorment et consomment. Oui, mais vous diront les écologistes, les
premiers polluent et transforment la planète en désert ; nous on s’en fout,
on l’a déjà notre désert et il faudrait que l’on se mette à travailler un
peu plus pour rejoindre la première catégorie sinon on va rire jaune et
devenir les rmistes du système mondial : inutiles improductifs et assistés
….

Mais revenons à ces
sacrées urnes françaises que chacun veut remplir à sa manière, l’un pressé
d’aller en haut de l’affiche et à toutes ses chances d’y arriver et
s’attaque à ceux qui font de l’humour –mais quelle mouche l’a piqué – ;
l’autre, plus féminine et donc versatile – j’en connais quelque chose sur
les femmes- risque de tout chambouler en jouant sur l’internationalisation
de la féminisation du pouvoir à travers le monde : Angela, Hillary et les
autres …..