Bourse de Paris : le CAC 40 a cédé 0,66%, Vivendi et le secteur auto ont pesé

 
 
SGE.NRT55.310107174855.photo00.quicklook.default-245x164.jpg
Vue du palais Brongniart, place de la Bourse à Paris (Photo : Jean-Pierre Muller)

[31/01/2007 17:49:29] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi, le CAC 40 cédant 0,66%, dans un marché affecté par un recul généralisé des valeurs du secteur automobile, une déception vis-à-vis du chiffre d’affaires annuel de Vivendi et des indicateurs américains mitigés.

L’indice vedette parisien a cédé 37,28 points à 5.608,31 points, dans un volume d’échanges de 5,3 milliards d’euros.

Londres a abandonné 0,62%, Francfort a pris juste 0,01% et l’Eurostoxx 50 a perdu 0,40%.

Après un début de séance hésitant, la Bourse de Paris s’est progressivement enfoncée dans le rouge, sous l’effet notamment du repli du secteur automobile. Les différentes statistiques américaines annoncées dans l’après-midi n’ont pas permis de renverser la tendance.

Si la croissance américaine a accéléré plus que prévu à 3,5% (en rythme annuel) au quatrième trimestre, après 2% au trimestre précédent, l’indice des directeurs d’achat de la région de Chicago a reculé en janvier, pour s’inscrire à 48,8 points contre 51,6 points en décembre, quand les analystes espéraient une progression à 52 points.

Michelin (-2,70% à 70,20 euros) mais aussi Peugeot Citroën SA (-2,42% à 50,45 euros), Renault (-1,50% à 94,95 euros) ou encore Faurecia (-2,45% à 53,75 euros): les investisseurs se sont détournés du secteur des constructeurs et équipementiers automobiles, au lendemain d’une forte remontée des cours du pétrole brut.

Vivendi (-2,11% à 31,58 euros) a été sanctionné par les investisseurs en raison d’un chiffre d’affaires 2006 inférieur aux prévisions des analystes, affecté notamment par un recul des ventes de la filiale musicale UMG en fin d’année.

“Canal Plus et l’activité musique ont surtout déçu”, a commenté un vendeur d’actions. Il a évoqué un environnement de plus en plus difficile pour les maisons de disque, qui font face à la chute des ventes d’albums sur supports physiques et ont tardé à négocier le virage du numérique. Un autre a relativisé la baisse des ventes d’UMG, liée à des effets de changes négatifs.

Sanofi-Aventis (-1,60% à 67,45 euros) est resté sous pression, les rumeurs d’un rachat de l’américain Bristol-Myers Squibb continuant à peser, alors que ce dernier aurait selon le Financial Times engagé trois banques d’affaires pour le conseiller sur une éventuelle fusion avec un de ses concurrents.

Nexity (+7% à 64,20 euros) a profité d’un très fort redémarrage des réservations de son pôle logement, tandis que les analystes de la Société Générale ont vu d’un bon oeil l’éventualité d’un rapprochement du promoteur avec le Crédit Foncier, la filiale immobilière des Caisses d’Epargne.

Nexans (+4,96% à 104,70 euros): les investisseurs ont réservé un bon accueil aux résultats 2006 du groupe, qui a pris selon des analystes de l’avance sur son plan de développement.

ADP (+5,23% à 64,40 euros) a été soutenu par le relèvement à 71 euros de l’objectif de cours fixé par la maison de courtage Crédit Agricole Cheuvreux. Laurent Poinsot, analyste du bureau d’étude, a motivé ce changement par “le potentiel de développement à moyen et long terme des activités commerciales d’ADP”, a-t-il déclaré à l’AFP.

JCDecaux (+2,21% à 22,70 euros) a grimpé après un chiffre d’affaires en forte croissance, très au-dessus des attentes des analystes et des prévisions du groupe.

Euronext

 31/01/2007 17:49:29 – © 2007 AFP