Voyage au pays de l’anti-stress

 
 

aindrahem240.jpgIl
est vrai qu’entre la région et moi, c’est presque de l’histoire ancienne. Ça
a commencé dans les années 80, avec des amis, on avait pris l’habitude,
particulièrement en hiver, d’y passer nos week-ends. On appréciait le calme
des journées, le petit hôtel hors civilisation, les nuits blanches, la
marche du petit matin, la pause chez le seul micro épicier du coin; le seul
endroit que je connaisse, où je peux m’asseoir simplement sans raison
particulière et éprouver un réel bonheur. C’est, pour moi en tout cas, une
véritable cure de désintoxication pas chère. 

Vint
ensuite le début du vrai engrenage des responsabilités professionnelles.
J’avais tellement pris l’habitude de penser que c’était comme ça et que ça
ne pouvait pas être autrement; persuadé que l’ampleur et l’importance des
responsabilités ne permettaient pas de prendre le temps de s’arrêter, de
souffler et de prendre des vacances. 

Même
l’apparition d’une hypertension artérielle n’était pas une raison suffisante
pour changer de rythme et adopter un équilibre travail-repos-loisirs plus
humain. Une semaine à Ain Draham a pourtant suffi, lors de la première
crise, pour retrouver un rythme cardiaque normal. Un régime infaillible,
suivez le programme : de la marche en montagne à 6H30 du matin, encore de la
marche pour aller en ville, un journal, un café, une vie au ralenti, … et la
tension qui revient à un rythme plus rassurant. 

Aïn
Draham et Fej El Attlal

(col des ruines) 

Il a
failli cette invitation à assister à un événement culturel, pour retrouver
cette ambiance; le dernier séjour devrait remonter à plus de quatre ans. Et
là je retrouve le bonheur de la marche au petit matin, le plaisir des
odeurs, de cette eau glacée de la fontaine à mi-parcours. Pas grand-chose de
changer, sinon cet effort d’aménagement (que je n’aime pas beaucoup) avec
ces banquettes, cette chaussée flambant neuve, …  

Nour
El aïn et Fej el attlal un couple chez qui je me sens revivre, où je peux
récupérer et recharger mes sens et tout le reste. Il fut un temps où, pour
pouvoir y revenir le plus souvent possible, il faillait invoquer une raison
professionnelle; d’ailleurs, j’ai même fini par organiser des séminaires de
formation dans cette ville et plus particulièrement à cet endroit. 

Aujourd’hui ils sont plus de 5 hôtels dans la ville de Aïn Draham, mais je
pense, insuffisamment connus et fréquentés hormis par les inconditionnels et
les habitués de la région. Une ville qui a pourtant tout pour drainer un
plus grand nombre de touristes sur toute l’année. Une ville calme, agréable,
un environnement idéal pour des personnes habitués aux bruits et à la
pression de tous les jours. 


Hammam Bourguiba, la station de l’anti-stress
 

hammambourg.jpgJ’ai
connu la précédente version de la station, celle d’il y a 20 ans ; les
bienfaits de la source des PINS ne peut occulter l’état des lieux ; au fait,
je n’y ai jamais habité je préférai habiter à Aïn Draham et faire tous les
jours le trajet pour une cure de quelques heures. 

Et
depuis 2 ans, j’ai redécouvert la nouvelle station, complètement
reconstruite par le groupe EL MOURADI, qui en a fait une unité hôtelière 4
étoiles et nous a permis enfin de combiner le calme et le plaisir des lieux
aux bienfaits de la station thermale et au confort de l’unité. Du coup, j’y
reviens le plus souvent possible.

H.H