Des Canadiens s’intéressent aux transports camerounais

Par : Tallel
 
 

leasing200.jpgUne
entreprise canadienne spécialisée dans le transport, en l’occurrence la
Hyrail Cameroun S.A,  est en train de prendre ses quartiers au bord du
fleuve Wouri.

Ceci dit, cette opération est cependant accompagnée de petites réserves et
d’un léger doute émis par les hommes de médias, surtout en ce qui concerne
la participation des Camerounais.

Sur
le fond, dans sa conception, Hyrail S.A se présente comme une sorte de
“guichet unique” du transport. Elle entend démarrer ses activités par
l’ouverture d’un centre de formation, “différent d’une auto école”, précise
un des responsables du projet. Les conducteurs de camions et autobus sont
les principales cibles de cette prestation, avec une durée de formation qui
se situera entre vingt et trente semaines.

Certains partenaires du projet estiment que la création de cette structure
pourrait être l’une des solutions pour lutter contre l’insécurité routière
au Cameroun.

Outre ce centre de formation, vont se déployer deux autres activités : le
transport de personnes par bateau sur le Wouri et l’exploitation d’une usine
de pièces de rechanges pour les locomotives, les wagons, les bateaux.

Quant aux fonds, ils sont apportés par les Canadiens mais ils ouvrent le
capital de leur société aux nationaux. Hyrail. SA entend ainsi expérimenter
la formule du PAPE (premier appel public à l’épargne) qui consiste en la
souscription des obligations.


T.B.