L’Afrique peut-elle sortir du sous-développement par les TIC ?

Par : Tallel
 
 


tic301006.jpg‘’L’Afrique est mal partie’’, avait dit l’agronome français
René Dumond. Paix à son âme.

Pour les plus optimistes, la réponse ne souffre d’aucune équivoque. Les
pessimistes diront que c’est un faux problème. Pour notre part, nous ne
renvoyons pas dos à dos les protagonistes de ces deux extrêmes. Toutefois,
nous dirons que certes les TIC constituent un formidable outil de
développement, mais ‘’le tout TIC’’ ne peut pas marcher dans un continent où
tout est prioritaire, qui souffre de tous les maux que Dieu a créés :
maladies, sous-alimentation, analphabétisme et bien d’autres. Donc, comment
faire avaler à un Africain que les TIC c’est la meilleure solution à ses
problèmes ?

Ceci veut dire qu’il ne faut pas considérer les TIC comme une panacée pour
le développement des pays africains. La preuve en est que les Africains ne
se sont faits représentés de façon massive en Tunisie. Et pourtant,
qu’est-ce qu’il est beau l’esprit de ce forum qui vise à instaurer un
dialogue et contribuer au débat sur la manière d’améliorer la diffusion des
technologies de l’information et de la communication en Afrique !

La Tunisie a invité les autres pays africains à venir se pencher sur comment
promouvoir les TIC en Afrique à travers les investissements dans les
TIC et les compétences mais également sur les moyens à même de
stimuler l’intérêt des Occidentaux dans ce secteur devenu stratégique en
Afrique, avec pour objectif final la mise en place des partenariats
(publics/privés, publics/publics ou privés/privés) dans ce domaine. Et comme
dit un adage bien de chez nous, ‘’tu as beau superposer des tortues, il est
difficile d’avoir une montagne’’.

Ceci étant, pour le secrétaire général de l’Union africaine des
télécommunications, M. Akossi Akossi, il est indispensable qu’à l’intérieur
de chaque pays, les acteurs public et privé se parlent, afin d’avoir une
vision commune en matière des TIC à l’échelle africaine. Et c’est où,
souvent, le bat blesse, ce manque de communication entre partenaires sociaux
dans plusieurs pays.