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Je cite
Maryam Omar : “Le cinquième, c’est l’incapacité de la plus grande part des
chefs d’entreprise à comprendre l’utilité incommensurable de l’Internet…
et la liste est longue !” et la remercie pour avoir noté cette faiblesse,
flagrante, au pays du SMSI.
Nombreux sont les sites web et les adresses e-mail tunisiens, mais je pense
qu’ils font plus usage de prestige que d’autre chose… En théorie, chaque
PME… peut être contactée par Internet, mais armez-vous de patience jusqu’à
ce qu’on vous réponde, et peut-être que tu ne vas pas être pris au sérieux,
et ils ont leurs excuses et leurs prétextes pour ça…
Les plus “in” diront qu’ils t’ont pris pour un spam, mais en vérité c’est la
culture de l’entreprise tunisienne qui n’a pas encore assimilé le contact
électronique. En Tunisie on préfère encore le contact direct, avec RDV…
Aucune institution n’est épargnée de ce manque de savoir-faire avec les
moyens informatiques qui ne cessent de se développer. Des banques aux
assurances, en passant par les concessionnaires automobiles, les journaux et
les compagnies aériennes, très peu de fois j’ai été contacté suite à un
e-mail que j’ai envoyé !!! Alors comment voulons-nous exporter si on ne
réponde pas aux contacts qui nous parviennent de Paris ou de Caracas ?
Et ceci n’est qu’un détail parmi d’autres.
A.F.
Réaction à l’article :
Exportations : Il est temps d’affronter nos faiblesses
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