L’obligation de gestion du risque opérationnel

Par : Tallel
 

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technopole24.jpgLa
société informatique tunisienne AT & M et son partenaire français, OberOn
SAS -leader mondial des progiciels décisionnels de métrique du risque
opérationnels, animent aujourd’hui 12 juin 2006 au Parc Technologique
Elghazala une conférence portant sur «l’obligation de gestion du risque
opérationnel, une opportunité pour les banques africaines et leurs clients
professionnels (sociétés d’assurances, entreprises de tous secteurs
d’activité, hôpitaux, collectivités locales)».

A compter de 31 décembre 2006, les entreprises de tous secteurs d’activité
devront se
mettre à l’heure de Bâle 2 pour la mise à jour de leur système de gestion
des risques.

On rappelle par ailleurs que Bâle 2 est le dispositif réglementaire
international de maîtrise du risque de solvabilité des banques et de leurs
clients professionnels.

Ceci étant, certes les banques sont outillées pour gérer le risque de crédit
et le risque de marché, mais la gestion du risque opérationnel pose problème
dans le dispositif de Bâle 2.

La gestion du risque est fondée sur la logique de la VaR (Value at Risk)
: mesure la perte potentielle maximale.

Contrairement aux risques de crédit et de marché, le risque opérationnel ne
peut être cédé totalement à un tiers. Une bonne partie des risques
opérationnels -notamment les pertes d’exploitation qui ne sont pas causées
par un sinistre- doit être garantie par l’entreprise elle-même. Les pertes
résultant d’incidents opérationnels non couverts pourraient avoir une
incidence défavorable importante sur l’entreprise.

L’enjeu fondamental du risque opérationnel, c’est la problématique des
écarts (écarts des comptes de gestion, écarts d’utilisation des capacités).
Avec Bâle 2, l’entreprise doit aligner son système de gestion du risque
opérationnel sur celui de sa banque et de la Banque Centrale à des fins de
notation pour la maîtrise du risque de crédit et du risque de marché.

Si dans le passé les méthodologies de calcul du ratio de solvabilité
appliquée par les banques prenaient principalement en compte les données
financières historiques (bilans et comptes de résultat), les critères
d’évaluation des entreprises aux termes de Bâle 2 porteront sur leur
fiabilité et leur potentiel futur.

Sont désormais pris en compte pour le rating :

 

– le dispositif mis en place
pour la gestion du risque opérationnel ;
– les avantages économiques futurs ;
– les prévisions financières ;
– la planification des liquidités ;
– le calcul de la probabilité de défaut.
 

Diverses études montrent que les
surcoûts de risques opérationnels représentent un gisement correspondant en
moyenne à 40% de la masse salariale.
 

(Selon communiqué AT & M)

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A propos de Oberon Decision

Oberon Decision est actuellement sur le marché mondial l’unique solution
operational Risk Metrics brevetée par l’Office américain des brevets et
labellisée par les organismes de la Communauté économique européenne de
validation de l ’innovation (ANVAR/FEDER)