Faire de l’eau potable un facteur de développement en Afrique

Par : Autres

Faire de l’eau potable un facteur de développement en Afrique

 

«Lorsqu’on te
frotte le dos, fais toi-même ton ventre», dit le proverbe. Si les Africains
désirent se développer, la communauté internationale semble être décidée à
les y aider. C’est le sens de la conférence de Paris, tenue sous l’égide du
gouvernement français sur l’eau organisée dernièrement par la BAD. Cette
conférence a
réuni les principaux bailleurs de fonds internationaux. Parce qu’il ne peut
y avoir de développement économique sans santé et l’eau potable constitue
un élément essentiel de la santé d’une société. Alors, commençons par
trouver des solutions à cet
élément vital, le reste viendra.


Les ministres africains des Finances ou de l’Eau, des
représentants des pays donateurs, des responsables d’agences multilatérales
et bilatérales ainsi que des organisations de la société civile ont apporté
un soutien marqué à l’initiative du Groupe de la Banque africaine de
développement (Bad) pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement en
Afrique rurale (AIEAR) et se sont engagés à réaliser l’objectif de
développement du Millénaire relatif à l’eau en 2015.


Le document final comporte un agenda en 7 points :


– Soutenir l’IAEAR;
– Mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la
réalisation de la vision africaine de l’eau pour offrir un accès à l’eau et
à l’assainissement à 50% des populations rurales d’ici 2007, à 66% d’ici
2010 et à 80% d’ici 2015;
– Inscrire l’accès à l’eau et à l’assainissement au cœur des stratégies de
développement de l’Afrique;
– Coordonner les actions sur le plan national et local, conformément aux
engagements pris lors d’un Forum à Haut niveau tenu récemment à Paris;
– Prendre pleinement en compte les besoins et demandes locales, faciliter la
participation des communautés locales aux services de l’eau;
– Développer des instruments financiers innovants et faciliter les
partenariats publics / privés adaptés au contexte rural;
– S’assurer auprès du NEPAD et du Conseil ministériel africain de l’eau
(AMCOW) d’une bonne coordination afin de renforcer les synergies entre les
initiatives existantes.


Rappelons que 300 millions d’Africains -plus du tiers de la population-
n’ont toujours pas accès à des services d’approvisionnement en eau et 400
millions -soit près de la moitié des Africains- ne disposent pas d’un
assainissement rudimentaire.

 


T.B.

 

12- 04 – 2005 ::
07:00

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