Le FAD contribue à la lutte contre la prolifération des plantes aquatiques en Afrique de l’Ouest

Par : Autres

Le FAD contribue à la lutte contre la prolifération des plantes aquatiques
en Afrique de l’Ouest

Communiqué


Tunis, le 22 septembre 2004


L’Afrique de l’Ouest doit faire face au fléau que représente la
prolifération des plantes d’eau parasites dans ses réseaux fluviaux.
L’envahissement végétal est un obstacle majeur à l’utilisation et à la
navigation des canaux, rivières, lacs et lagunes de la région de la
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et affecte
gravement la vie quotidienne des populations locales.

 

Afin d’enrayer
cette propagation, le Fonds africain de développement (FAD) a approuvé un
projet de gestion intégrée des plantes aquatiques proliférantes en Afrique
de l’Ouest pour un coût total de 11,76 millions de dollars EU. Ce
financement inclut un prêt de 7,4 millions de dollars EU et un don de 1,45
million de dollars EU.

 

L’objectif de ce
projet est la gestion durable des ressources naturelles, en particulier des
ressources en eau, pour maximiser leur contribution au développement social,
économique et environnemental de la sous-région.

 

La CEDEAO
exécutera le projet à travers les trois volets suivants :

 

― Gestion
intégrée des plantes aquatiques proliférantes,

― Renforcement
des capacités,

― Coordination
du projet.

 

Les principaux
bénéficiaires du projet sont les populations rurales qui consacrent une part
importante de leur temps de travail et fournissent de gros efforts pour
faire face aux effets négatifs de ces plantes. Sur le plan alimentaire, les
pêcheurs qui subissent une diminution sensible de leurs gains de même que
les agriculteurs qui réduisent leur temps de culture, afin d’assurer le
nettoyage des canaux, bénéficieront également des retombées du projet.

 

Le projet
permettra de réaliser des gains se chiffrant entre 75 et 150 millions de
dollars E.-U représentant les pertes de revenus et d’eau (sous l’action de
l’évapotranspiration) occasionnées par la présence des plantes aquatiques
proliférantes.

 

Détails du projet

 

Les pays
bénéficiaires de ce projet sont sept pays membres de la CEDEAO (Bénin,
Nigeria, Niger, Mali, Ghana, Sénégal et Gambie) et la Mauritanie.

 

Le projet
traitera les quatre masses d’eau suivantes communes à plusieurs pays en
Afrique de l’Ouest : les systèmes fluviaux côtiers du Bénin et du Nigeria,
le bassin supérieur et moyen du fleuve Niger au Mali, les zones côtières et
la lagune de la rivière Tano sur les frontières de la Côte d’Ivoire, du
Ghana et masses d’eau communes avec le Togo, et le système fluvial du bas
Sénégal au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie.

 

 

11 – 10 – 2004 ::
07:00

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