Télécommunications : Les TIC au service du développement durable

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Télécommunications

Les TIC au
service du développement durable

Le
volume des investissements dans les TIC atteindra, au cours de la période
2004-2006, près de 400 millions de dinars

1er
juin 2004 : introduction du GSM international par Tunisie-Télécoms

A
l’occasion de la Journée Mondiale des Télécommunications, l’Association des
Sup-Télécoms Tunisiens a organisé, hier, au technopôle d’El Ghazala un
séminaire international ayant pour thème: «Les Technologies de l’Information
et de la Communication (TIC) : ouvrir la voie au développement durable».

 

A
l’ouverture des travaux du séminaire, M. Sadok Rabah, ministre des
Technologies de la communication et du transport a insisté sur la place
prépondérante des TIC’s dans le processus de développement entamé par la
Tunisie en considérant cette journée comme «une occasion afin de débattre,
de promouvoir et populariser des TIC».

 

Par la
même occasion, M. Rabah a procédé à l’inauguration du siège social du Centre
d’Etudes et de Recherches en Télécommunications (CERT) et la remise des
certificats de mérite et ISO 9002: «Un événement qui précise l’importance de
ce secteur pour la Tunisie et les efforts fournis afin de le promouvoir. La
télécommunication est un secteur porteur et jouissant de l’importance et
l’attention qu’il mérite.

 

Par
ailleurs, il y a une relation étroite entre ce secteur et le développement.
Ainsi, les services que présente le domaine des TIC’s doivent servir aux
autres secteurs et contribuer ainsi à l’essor économique. Parier sur les TIC
est un choix national…».

 

Un pari
justifié, puisque selon le ministre et dans le cadre des améliorations
incessantes, le secteur a enregistré un taux de croissance

avoisinant les 20% (6% la moyenne nationale) et la couverture téléphonique
(11% en 1999) a atteint les 38% au mois de mai 2004 et est estimée à 44%
pour fin 2004.

 

Le
ministre a également affirmé que «la capacité nationale de connexion à
Internet passerait de 155 mégabits actuellement à 380 mégabits dès le mois
de juillet prochain». Un fait qui ne fera qu’impulser le développement
technologique, sachant que le coût de la connexion en Tunisie est le moins
cher du bassin méditerranéen.

 

M. Sadok
Rabah a insisté sur l’importance de l’initiative personnelle et du secteur
privé dans l’impulsion du secteur des TIC. Après la réussite des expériences
menées dans le domaine des GSM et la communication par satellite, ce pari se
poursuivra avec le lancement d’un appel d’offres international visant la
sélection d’un bureau d’études afin d’aider le ministère à octroyer, selon
la technique de concession, le marché de la messagerie courte (SMS).

 

Il a
ajouté qu’une consultation est menée actuellement afin de «choisir une
banque d’affaires qui aidera l’administration à mener à bien l’ouverture au
public du capital de Tunisie-Telecoms». Cette opération permettra la
sélection d’un partenaire stratégique et aidera ainsi la société à faire
face à la concurrence.

 

Ainsi,
selon le ministre, «d’ici 2006, toutes les composantes du secteur des TIC
seront ouvertes au secteur privé». De ce fait, Tunisie – Telecoms deviendra
un opérateur national multiservice ayant un concurrent direct dans chaque
spécialité.

 

Concernant le Sommet Mondial de la Société de l’Information dont la deuxième
phase se tiendra en Tunisie en 2005, M. Rabah a appelé la société civile et
le secteur privé à contribuer à la conception d’une vision unifiée pour
faire du secteur des communications une chance pour les pays en croissance
afin d’aller de l’avant dans leur processus de développement.

 

Le
ministre a également précisé que le rendez-vous de Tunis serait un sommet
politique, social et économique, formulant l’espoir de « trouver la solution
pour réduire le fossé numérique et passer ainsi du concept de fossé à celui
de pont entre le Nord et le Sud».

 

Dans une communication sur le
«Rôle des technologies des communications dans l’impulsion du développement
durable», M. Ahmed Mahjoub, PDG de Tunisie-Telecoms, après avoir annoncé
l’introduction du service de SMS international dès le 1er juin
prochain, a précisé que «l’investissement dans le domaine des TIC est
déterminant pour la croissance économique. En Tunisie, le pourcentage de la
formation brute du capital fixe a connu une grande accélération avec un taux
moyen de 100% et de ce fait nous pouvons affirmer que la Tunisie est sur le
bon chemin».

 

De ce fait, l’investissement
dans ces technologies demeure non seulement un choix irréversible, mais
également le moyen le plus approprié pour stimuler l’innovation dans le
domaine.

 

Dans ce sens, selon M. Mahjoub,
Tunisie-Telecoms a réalisé un c hiffre d’affaires de + 18% en 2003 et compte
désormais un parc de 3000000 abonnées. Des chiffres qu’on doit revoir à la
hausse puisque, selon le PDG de Tunisie-Telecoms, le volume des
invetissements dans le secteur atteindra au cours de la période 2004 -2006,
près de 400 millions de dinars.

 

Par ailleurs, M. Fethi Houidi,
PDG de l’opérateur privé Tunisiana, a affirmé que la privatisation du GSM
prouve la vision progressiste des choix de la Tunisie en matière des TIC. Il
a également souligné l’importance de la concurrence afin de stimuler les
prestataires de services pour améliorer la qualité et investir dans la
recherche …

 

M. Antoine Veran, représentant
de Monaco-Telecoms a insisté sur l’importance de l’émergence des nouveaux
pays et leur apport en matière des TIC relevant que la délocalisation de
l’économie et le savoir passent par les TIC qui permettent un échange plus
fructueux.

 

 


(Source : Le Renouveau  du 18-05-2004 : Zied Mouhli )

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Management & Nouvelles Technologies -29/05/2004 à 14:30