Le parti Ennahdha a fustigé les accusations de réception de fonds du Qatar lancées par “des parties sujettes à caution et à l’histoire déshonorante, portées sur le mensonge et agissant sur les ordres”.
Dans un communiqué rendu public jeudi 6 juillet, le parti souligne se réserver le droit de traduire en justice “les professionnels du mensonge et du dénigrement qui ne font qu’exprimer leur incapacité à remporter des batailles politiques honnêtes”.
Ennahdha met en garde contre “le danger de la pollution de la vie politique en dénigrant les adversaires politiques et colportant des mensonges à leur encontre”, rappelant que ses comptes et budgets sont connus auprès des autorités responsables de l’Etat et peu (d’autres partis) lui disputent la transparence”.
“Ennahdha avait porté plainte en Grande-Bretagne, en France et en Italie contre des moyens d’information portant des accusations similaires et a été blanchi par la justice de ces pays qui ont infligé des amendes à ces moyens d’information pour diffusion de mensonges”, rappelle le parti.
A rappeler que la présidente du parti destourien libre et ancienne dirigeante du RCD dissout, Abir Moussi, avait accusé le mouvement Ennahdha de recevoir des fonds du Qatar, affirmant lors d’une conférence de presse tenue mardi que son parti “détient de fortes présomptions sur le versement de ces fonds à Ennahdha”. Ce parti a adressé également une correspondance au chef du gouvernement dans laquelle il l’exhorte d’ouvrir une enquête sur “le financement étranger des partis politiques, notamment Ennahdha”.
