A la 2e Conférence de Rhodes, Sabri Bachtobji expliquer l’expérience tunisienne de lutte contre le terrorisme

Les 22 et 23 mai 2017, la Tunisie a pris part, dans la ville grecque de Rhodes, à la 2e Conférence sur la sécurité et la stabilité, lit-on dans un document du ministère des Affaires étrangères rendu public mardi 23 mai 2017, qui précise que c’est le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji, qui y a conduit la délégation tunisienne.

Placée sous le signe “Coexistence et coopération dans un environnement de paix et de stabilité”, la Conférence de Rhodes a porté sur les moyens de lutte contre le radicalisme et le terroriste dans la région euro-méditerranéenne ainsi que sur les modes de règlement pacifique des conflits actuels sur la base de la légalité internationale.

Bachtobji a saisi cette occasion pour expliquer l’expérience tunisienne en matière de lutte contre le radicalisme et le terrorisme qui, a-t-il dit, s’appuie sur une stratégie qui vise notamment à lutter contre le discours radical et extrémiste et à mettre en échec les tentatives d’endoctrinement idéologique. Il s’agit de collaborer avec la société civile pour diffuser un discours alternatif et se prémunir contre le radicalisme.

Pour lui, “l’avenir des relations entre les deux rives de la Méditerranée ne peut se construire que par ses jeunes, principaux piliers de la stabilité et du développement”, estimant nécessaire d’accroître les capacités des jeunes, de les intégrer dans toutes les politiques de développement et d’arrimer les systèmes éducatifs et de formation aux besoins du marché de l’emploi aux fins de réduire le taux du chômage et de créer les richesses.

Inaugurée l’année dernière à Rhodes (8 et 9 septembre 2016), la conférence sur la sécurité et la stabilité a été initiée par le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias. Elle se veut un forum pour promouvoir le dialogue sur la gestion collective des défis qui affectent la région de la Méditerranée orientale, comme la guerre et le terrorisme, la crise des migrants et des réfugiés, d’une part et développer des coopérations dans les domaines de l’économie, des transports, de l’énergie, de l’éducation et de la culture, d’autre part.