Un nouveau rapport du World Resources Institute (WRI) et de la Banque mondiale, avec la contribution de la Banque africaine de développement (BAD), fournit l’une des évaluations les plus complètes à ce jour sur la manière dont l’Afrique subsaharienne, l’une des régions les plus vulnérables au climat au monde, se tourne vers la nature pour lutter contre les risques croissants d’inondations, de sécheresse et de chaleur extrême.
Le rapport intitulé “Growing Resilience: Unlocking the Potential of Nature-Based Solutions for Climate Resilience in Sub-Saharan Africa”, analyse près de 300 projets réalisés au cours de la dernière décennie pour identifier ce qui fonctionne, les principaux obstacles et les stratégies pour étendre les solutions basées sur la nature (NBS) afin de promouvoir un développement vert et résilient.
Alors que les risques climatiques tels que la chaleur extrême, les inondations et la pénurie d’eau s’intensifient, l’Afrique subsaharienne se trouve en première ligne de la crise climatique mondiale, les inondations au Kenya et les vagues de chaleur sans précédent dans la région étant un avertissement sévère.
Le rapport met en évidence plusieurs recommandations pour accroître l’adoption des NBS dans la région. Il s’agit notamment, d’intégrer la nature dans les politiques et les plans, de renforcer les capacités techniques pour développer des pipelines de projets et de diversifier le financement.