De jeunes participants à un débat en ligne, organisé, mercredi, par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) ont plaidé en faveur de la révision des points de discorde entre les autorités tunisiennes et le Fonds Monétaire International (FMI), en vue d’accélérer la conclusion d’un accord de financement.

Ces participants qui comptent parmi eux des étudiants, des chercheurs et experts en finances, ont mis l’accent sur l’importance d’améliorer le climat politique en Tunisie qui reste, selon eux, une étape importante pour restaurer la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds.

Selon eux, la dégradation récemment de la notation souveraine de la Tunisie de (CCC+) à (CCC-) par l’agence Fitch Ratings illustre une incertitude quant à la capacité de la Tunisie à mobiliser les financements nécessaires et dénote de son échec dans la mise en œuvre des réformes convenues avec le FMI.

Pour ces jeunes compétences, il n’existe pas d’alternative aujourd’hui au Fonds Monétaire International. La Tunisie ne pourrait recourir au club de Paris que si elle fait faillite, ce qui est de nature à porter atteinte à la souveraineté nationale.

Par ailleurs, les participants ont souligné l’impératif de mettre en place un plan quinquennal, afin de définir les orientations de l’Etat et d’engager les réformes nécessaires.

Ils ont estimé que la Tunisie peut aujourd’hui, activer la diplomatie économique, en misant particulièrement sur les pays voisins comme l’Algérie et la Libye, outre les pays européens et ceux du Golfe.

Et d’ajouter que les autorités tunisiennes peuvent aussi compter sur l’endettement intérieur, afin de minimiser le recours au marché extérieur, notant que cette option nécessite d’engager un dialogue national “responsable” entre les différents acteurs notamment le gouvernement, la société civile et les experts.