L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) réitère son appel à préserver le droit du peuple, des organisations et des partis à être informés des contrats “tacites” conclus entre le gouvernement et les structures financières internationales.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, la centrale syndicale dit condamner les allégations faites par le gouverneur de la Banque centrale, la ministre des Finances, celui de l’Economie et de la Planification, concernant une participation de l’UGTT à l’élaboration du programme du gouvernement.

L’UGTT n’est pas appelée à respecter des accords auxquels elle n’a pas participé, et qui portent aussi atteinte à l’intérêt public.

Elle réitère son rejet de la levée des subventions et la privatisation des établissements publics, et réaffirme son attachement à préserver la pérennité des établissements publics et a mis en garde contre toute mesure unilatérale pouvant susciter la colère du peuple.

Alors messieurs les experts et analystes de la scène politique tunisienne, l’UGTT est-elle un syndicat ou un parti politique ?