Partenariat entre le ministère des Affaires sociales et “FACE Tunisie” pour favoriser l’intégration professionnelle des jeunes en difficulté

Une convention de partenariat entre le ministère des Affaires sociales et la fondation Agir contre l’exclusion “FACE Tunisie” a été signé vendredi 5 juillet 2019 au siège dudit ministère.

Cette convention vise à réaliser des projets en relation avec la formation, l’emploi et l’intégration socio-économique des jeunes et des femmes rurales. Elle s’inscrit dans le cadre du projet “Appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes détenus et sortant des prisons en risque de radicalisation”.

La mise en œuvre de ce projet, financé par l’Union européenne, s’étale sur une période de 3 ans (2019-2022).

A l’issue de la signature de cette convention, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a déclaré cette convention vient renforcer l’action sociale et humanitaire en partenariat avec les organisations de la société civile afin de favoriser l’intégration professionnelle des jeunes en difficulté et les protéger contre la délinquance et de l’extrémisme.

Pour sa part, la présidente de la fondation “Face Tunisie” a indiqué que ce programme cible les pensionnaires des centres de rééducation et des centres de défense et d’intégration sociale dans les régions de Sousse, Bizerte, Béja, Fouchena, Douar Hicher, La Soukra et Mellassine ainsi que ceux des services de promotion sociale de Tunis, Ariana, Ben Arous et La Manouba.

La fondation “Face Tunisie” a commencé, en collaboration avec les centres de défense et d’intégration sociale relevant du ministère des affaires sociales (24 centres), à définir les listes des enfants et des jeunes en conflit avec la loi pour les encadrer et les former, conformément aux exigences du marché de l’emploi, afin de faciliter leur intégration économique.

La directrice de la défense sociale, Monia Tebr Naimi, a déclaré à la TAP que les centres de défense et d’intégration sociale organisent des ateliers de formation et de réhabilitation au profit des décrocheurs et des jeunes qui ont quitté les centres de rééducation.