La Commission nationale permanente de lutte contre les calamités, de leur prévention et d’organisation des secours relevant du ministère de l’Agriculture, a annoncé l’arrêt immédiat et provisoire du transfert des eaux des barrages de Béni Mtir et de Bouhertma à celui de Sidi Salem. Cette décision vise à permettre le passage de l’eau de l’oued de Medjerda au niveau de Bousalem.

La commission a également appelé les personnes habitant dans les zones limitrophes à l’oued de Mejrda, de prendre toutes les précautions.

Lors de sa réunion tenue, mardi 5 février, au siège du ministère, la même commission a passé en revue la situation actuelle des barrages et des oueds, notamment celle de l’oued de Medjerda et des lacs collinaires, après les fortes précipitations enregistrées sur toutes les régions du pays.

Une hausse du niveau des eaux de l’oued de Medjerda, précise un communiqué publié par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

La commission a annoncé avoir mis à la disposition de la commission régionale du gouvernorat de Jendouba, les centres de formation professionnelle de l’agriculture et de la pêche pour abriter les citoyens, en cas de besoin.

Il s’agit également de mobiliser tous les moyens humains et logistiques des commissariats régionaux limitrophes pour soutenir les gouvernorats qui connaissent des phénomènes climatiques extrêmes.

Le ministère de l’Agriculture a souligné que la cellule de suivi restera en état d’alerte et travaillera en coordination avec les commissions régionales et locales pour faire face aux urgences, précisant que ses services spécialisés assurent le suivi momentané de la hausse du niveau des eaux.

Il réitère son appel à tous les habitants de ne pas se rapprocher des ouvrages hydriques, tels que les barrages, les lacs collinaires, les cours des oueds, et de veiller à placer le cheptel dans des étables loin des cours des oueds.

La commission a appelé les agriculteurs à regrouper les équipements agricoles dans les fermes, de les mettre dans des endroits sécurisés et de s’assurer de la solidité des cultures sous serre, en prévention des vents forts.

Le ministère de l’Agriculture a appelé également les marins -pêcheurs à e pas prendre de risque jusqu’à l’amélioration des situations climatiques.