Internet : Va-t-on vers la mort des télécoms en Afrique?

Par : Tallel

Le mois de février est certes le mois des amoureux, avec la fin des Leyali Essoud, selon le calendrier agricole et le début de la remontée de la sève annonciatrice de l’arrivée du printemps, mais qui, en fait, ne nous a pas quitté pendant les mois de décembre et janvier. 

Février est aussi le mois de la technologie, avec pour la première fois sur la Bourse de New York la capitalisation d’une société virtuelle et logicielle, en l’occurrence Google, qui dépasse celle d’une entreprise industrielle. Google devient la première capitalisation boursière dans le monde, et c’est une première pour une entreprise non industrielle, ne reposant donc que sur un produit logiciel et de services, dépassant ainsi Apple. 

C’est le monde immatériel, logiciel et virtuel qui est sur le point de l’emporter sur le physique, l’objet et l’industrie.

En Afrique, nous avons lu pour vous cette semaine un article qui s’intitule “WhatsApp, Skype et Viber: le casse-tête des opérateurs“, publié dans l’hebdomadaire Jeune Afrique (N° 2873…).

Cet article montre, de manière claire, comment le secteur de la téléphonie mobile est bouleversé par le boom des applications Internet, ou les services par contournement dits OTT –pour Over The Top Services-, qui permettent le transfert de sons, vidéos via Internet sans lien avec le fournisseur du réseau. 

Dans certains pays, ces OTT accaparent, déjà, jusqu’à 20% de l’équivalent du chiffre d’affaires des opérateurs, et pourront annoncer à terme leurs morts. Certains, comme Orange, ont anticipé ce mouvement en annonçant la création d’Orange Banque pour 2017 (Lire notre article: Groupama Banque dans l’escarcelle d’Orange?). 

Tout ceci pour dire que la révolution Internet bouleverse et bouscule notre façon de penser, de fonctionner et nos manières de faire du business.