Wall Street ouvre sur la défensive en plein plongeon des prix du pétrole

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ès de la Bourse new-yorkaise, le 16 octobre 2014 (Photo : Jewel Samad)

[12/12/2014 14:57:33] New York (AFP) La Bourse de New York a ouvert en baisse vendredi, se plaçant sur la défensive en pleine déroute du marché du pétrole: le Dow Jones cédait 0,31% et le Nasdaq 0,17%.

Wall Street avait achevé en petite hausse jeudi une séance mouvementée, l’anxiété des investisseurs après la chute du baril de pétrole sous 60 dollars l’emportant sur l’optimisme suscité par de bonnes ventes de détail: le Dow Jones avait pris 0,36%, à 17.596,34 points, et le Nasdaq 0,52%, à 4,708,16 points.

Vers 13H45 GMT, le Dow Jones Industrial Average reculait de 54,20 points, à 17.542,14 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 8,11 points, à 4,700,05 points.

L’indice élargi S&P 500 lâchait 0,31%, ou 6,30 points, à 2.029,03 points.

“Les indices new-yorkais commencent la journée clairement en baisse, (…) plombés par les secteurs de l’énergie et des matières premières alors que les prix du brut poursuivent leur chute”, ont relevé les experts de Charles Schwab.

La veille, les prix du brut coté à New York, le WTI, étaient tombés sous le seuil psychologique des 60 dollars pour la première fois depuis juillet 2009, assommés par la surabondance de l’offre mondiale en or noir face à des perspectives de demande peu vigoureuses.

Et “la nouvelle chute des prix du WTI vendredi, après la révision à la baisse des perspectives de demande mondiale en 2015 par l’Agence internationale de l’Energie (AIE) assénait un nouveau coup au marché”, ont estimé les analystes.

En effet, si la perspective d’un baril de brut, et donc par ricochet d’un carburant moins cher, laissait entrevoir une consommation des ménages plus dynamique, la crainte de l’impact d’un choc trop important sur le secteur de l’énergie – qui représente 10% du S&P 500 – faisait trembler les investisseurs.

Les grandes majors pétrolières, comme Chevron, ExxonMobil et ConocoPhillips, déjà en net recul depuis l’été, accusaient de nouvelles pertes et abandonnaient plus de 1% en début d’échanges.

Côté indicateurs, les opérateurs digéraient l’annonce d’un recul légèrement plus important que prévu des prix à la production et se préparaient à scruter les chiffres de l’Université du Michigan sur la confiance des consommateurs en décembre (première estimation).

Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,131% contre 2,178% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,786% contre 2,825% à la précédente clôture.

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