à Madrid le 13 juin 2012 (Photo : Dani Pozo) |
[03/07/2012 08:36:42] MADRID (AFP) L’Espagne est “en train de négocier avec la Commission” européenne les conditions de l’aide de la zone euro pour ses banques, qui pourraient inclure un premier montant chiffré pour les entités les plus fragiles, a indiqué mardi le ministre de l’Economie Luis de Guindos.
“Actuellement, nous somms en train de négocier avec la Commission tout ce qui est le +memorandum of understanding+, pour arriver au 9 juillet”, date de la prochaine réunion de l’Eurogroupe, a expliqué le ministre lors d’une conférence organisée par l’agence Europa Press.
Ce mémorandum est “une feuille de route de ce que va être le processus”, en déterminant “quatre types d’entités” parmi les banques espagnoles: “celles qui n’ont besoin d’aucune aide, celles qui font déjà l’objet d’une intervention publique et qui vont concentrer la majorité des aides, celles qui auront besoin de capital et peuvent le trouver elles-mêmes, et celles qui en ont besoin mais auront plus de difficultés” pour le trouver.
“Le processus (de négociation) est assez avancé” et “en principe, tout semble indiquer que le Mécanisme européen de stabilité (MES) sera disponible” pour fournir cette aide, a indiqué Luis de Guindos.
La zone euro s’est engagée le 9 juin à fournir une aide pouvant atteindre 100 milliards d’euros aux banques espagnoles.
“Nous avons une évaluation globale disant que, dans, le pire des cas, le besoin sera de 62 milliards d’euros”, a rappelé le ministre, citant le chiffre déterminé par les cabinets d’audit Roland Berger et Oliver Wyman.
L’option choisie par l’Espagne sera “une injection au fur et mesure qu’apparaissent les besoins”, et non un versement d’argent en une seule fois.
“Nous allons nous concentrer” sur les banques déjà sous intervention publique espagnole: “c’est une question de semaines pour déterminer” de combien elles ont besoin, aussi “il est possible que, quand on rédigera le mémorandum, il y figure une quantité déjà disponible pour elles”.
L’idée est que, pour ces banques les plus fragiles, “cela se fasse de manière très, très rapide, en quelque semaines”, a insisté le ministre.