ée, à Paris (Photo : Martin Bureau) |
[30/09/2011 04:33:50] PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy reçoit vendredi à Paris le Premier ministre grec Georges Papandréou pour faire le point sur la crise de la dette grecque, au lendemain du feu vert du parlement allemand au plan de sauvetage de l’euro.
La France est l’un des principaux bailleurs de fonds de la Grèce, avec l’Allemagne, où se trouvait mardi M. Papandréou, qui a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel.
La chancelière a indiqué attendre les conclusions de l’audit mené par la troïka des créanciers du pays pour savoir s’il faudrait ou non renégocier les modalités du deuxième plan d’aide internationale décidé le 21 juillet à Bruxelles par la zone euro.
Des représentants de cette troïka de bailleurs de fonds internationaux (Union européenne, BCE, FMI) ont repris jeudi à Athènes leur inspection des comptes de la Grèce. C’est dans ce contexte qu’intervient la rencontre Sarkozy-Papandréou, sur fond de volontarisme franco-allemand pour résoudre la crise.
Entre Paris et Berlin, pour stabiliser la zone euro, la “convergence de vue est parfaite, j’aurai l’occasion de le dire demain (vendredi) au Premier ministre grec (Georges) Papandréou” à Paris, a dit Nicolas Sarkozy jeudi lors d’une visite au Maroc.
Cette rencontre destinée à faire “le point” sur “la situation que connaît actuellement la Grèce”, aura lieu à 17H00, selon un communiqué de l’Elysée.
“Après la rencontre avec M. Papandréou, j’aurai l’occasion demain (…) de dire exactement quelle est notre stratégie s’agissant du soutien que nous devons à un pays européen comme la Grèce”, a encore dit Nicolas Sarkozy.
Le communiqué de l’Elysée souligne qu’aux yeux d’Angela Merkel et du président français, “c’est la mise en oeuvre résolue des décisions prises au sommet du 21 juillet qui permettra de surmonter les difficultés que traverse actuellement la zone euro”.
Après le vote du Bundestag, salué par M. Sarkozy, lui et Mme Merkel “incitent” en outre “l’ensemble des partenaires qui n’auraient pas encore procédé aux ratifications parlementaires à mener à terme ce processus dans les plus brefs délais”.