Tunisie-Transport : RFR, entre enjeux et jeu de mots

Au mois de juillet 2010, le ministère du Transport avait annoncé, pour la fin de
ce même mois, le démarrage imminent des travaux de réalisation du premier lot du
fameux Réseau Ferroviaire Rapide (RFR). Il va de soi que pour le commun des
gens, le démarrage des travaux signifie le commencement des travaux de génie
civil.

Le mois est passé sans qu’aucun chantier ne fût mis en route. Avec le temps, il
s’est avéré que les responsables du département transport ont une autre
conception du «démarrage des travaux».

Effectivement, un mois après, c’est-à-dire fin août, la Société tunisienne du
réseau ferroviaire rapide (SRFR) annonce qu’en signe «de démarrage des travaux
de construction d’un
RFR», elle a signé les premiers contrats avec des bureaux
d’études tuniso-français, Systra-studi pour la mission de maîtrise d’ouvrage et
un autre tuniso-espagnol pour l’assistance technique du projet.

En toute logique économique, nous sommes loin d’un démarrage effectif des
travaux. L’effet d’annonce du projet est toujours en vigueur et avec le calvaire
des usagers du transport en commun.