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| énéral Délégué de Schneider Electric, le 21 avril 2008 à Paris (Photo : Olivier Laban-Mattei) |
[31/03/2010 17:03:00] PARIS (AFP) Le groupe Schneider Electric va fermer son site de Cognac, où travaillent plus de 200 salariés, et transférer les emplois à Angoulême à une cinquantaine de kilomètres, dans le cadre d’une réorganisation de sa production en France, a-t-on appris mercredi de source syndicale.
Sollicitée par l’AFP, la direction a indiqué ne pas vouloir communiquer avant la tenue de comités d’entreprises – dans les jours à venir – dans les établissements concernés par cette réorganisation.
Dans un communiqué, le syndicat FO et la Fédération métallurgie indiquent qu’en comité central d’entreprise, la direction a annoncé mercredi “la fermeture du site de Cognac et le transfert de la production sur le site d’Angoulême Espagnac”.
Un peu plus de 200 personnes travaillent sur le site de Cognac, spécialisé dans la boutonnerie électromécanique, les boutons et les voyants.
“La direction prévoit un effectif constant, mais certains salariés ne pourront pas suivre car les sites sont distants de 55 km, et certains habitant à Saintes par exemple seront à près de 80 km d’Angoulême”, a commenté Pierre Edelman, délégué FO chez Schneider.
Toujours selon FO, cette fermeture s’inscrit dans un plan de réorganisation plus vaste avec des transferts de production entre plusieurs sites dans un délai de 18 à 24 mois.
Les sites de Mastertech et Newlog en Isère, de Prodipact en Savoie, de Barentin et Le Vaudreuil en Normandie et d’Alès dans le Gard seraient touchés par cette réorganisation.
“C’est vrai que la direction se donne un peu de temps pour la réorganisation, mais on va de restructuration en restructuration et au final c’est toujours moins d’emploi industriel en France, et du stress et des conditions de travail à la baisse pour les salariés”, a conclu Pierre Edelman.
En France, Schneider Electric, fabricant de matériel de distribution électrique et d’automatismes industriels, emploie quelque 22.000 salariés sur 37 sites sur un effectif mondial de 100.000 personnes.
Le groupe, qui est engagé dans un programme de réduction des coûts de 1,4 milliard d’euros sur 2009-2011, a réalisé 646 millions d’euros d’économies en 2009.
