[25/01/2010 17:39:54] PARIS (AFP)
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| âtiment historique de la Bourse de Paris (Photo : Stéphane de Sakutin) |
La Bourse de Paris a terminé sur une nouvelle baisse lundi (-1,02%), la quatrième d’affilée, dans un marché fragile qui a mal réagi à un mauvais chiffre américain sur l’immobilier et confronté à de nombreuses incertitudes qui poussent les investisseurs à se délester.
A la clôture, l’indice vedette cédait 38,93 points à 3.781,85 points, soit un recul marqué pour ce premier jour de la semaine et qui intervient après un dernier bilan hebdomadaire déjà en fort repli (-3,38%).
Près de 3,8 milliards d’euros ont été échangés sur le CAC 40.
En nette baisse à l’ouverture, la place parisienne s’était redressée en fin de matinée avant de fléchir dans l’après-midi, déçue par un chiffre immobilier aux Etats-Unis nettement moins bon que prévu.
Les reventes de logements aux Etats-Unis ont brutalement chuté en décembre après plusieurs mois de hausse continue, reculant de 16,7% par rapport au mois précédent, à 5,45 millions de transactions en rythme annuel, très loin des prévisions des analystes qui tablaient sur 5,9 millions.
Les banques restaient le sujet du jour, après leur dégringolade de la fin de la semaine passée dans le sillage de l’offensive de Barack Obama contre le secteur bancaire.
Après des reculs de 7 à 11% jeudi et vendredi, les titres du secteur ont réduit leurs pertes et pour certains se sont même orientés dans le vert à la faveur de rachats techniques et de rumeurs de rapprochement entre la Société Générale et le Crédit Agricole dans la banque de financement et d’investissement.
A l’exception de ces deux banques, la plupart des valeurs du CAC étaient en recul. Ce repli généralisé est une preuve d’un grand coup de blues sur le marché, a indiqué un gestionnaire de fonds parisien.
Pour Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities, des grandes banques américaines auraient déjà commencé à vendre des titres pour réduire leurs expositions dans les actifs risqués et devancer des changements de réglementation dans le cadre de la réforme voulue par Barack Obama.
La Société Générale et le Crédit Agricole ont gagné respectivement 1,39% à 43,03 euros et 1,14% à 11,99 euros. En revanche BNP Paribas perdait 1,77% à 51,63 euros, signe que le manque de visibilité sur le secteur bancaire après les propos de M. Obama est toujours pénalisant.
En recul également Michelin -3,21% à 55,49 euros, Peugeot -2,40% à 24,35 euros, Renault -1,78% à 35,06 euros, Total -1,08% à 42,74 euros.
