Biden défend la poursuite “agressive” d’une relance américaine avant tout

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ésident américain Joe Biden le 28 mars 2009 à un sommet de gouvernants de centre-gauche à Vina del Mar (Chili) (Photo : Claudio Santana)

[28/03/2009 18:30:06] VINA DEL MAR, Chili (AFP) Le vice-président américain Joe Biden a vigoureusement défendu samedi la poursuite “agressive” d’une relance américaine, assurant que l’administration Obama “pense aussi globalement” mais doit relancer le moteur de l’économie américaine avant tout.

La priorité des Etats-Unis, a déclaré M. Biden, est de “prendre les mesures requises contre la récession”, a-t-il déclaré en référence au plan de relance de 787 milliards de dollars voté en février. “Nous suivons de manière agressive un agenda politique national, mais nous pensons globalement aussi”.

Les Etats-Unis représentent quelque 25 % du PIB mondial, a rappelé M. Biden, qui s’exprimait à un sommet de gouvernants de centre-gauche réunis depuis vendredi à Vina del Mar (Chili). “Aussi, si on ne relance pas la pompe, on aura tous des problèmes”, a-t-il dit.

“Une des leçons de la Grande dépresssion (des années 30), à notre avis, est que le délai, la tolérance ne sont pas une option”, a-t-il déclaré.

Biden a aussi défendu les mesures destinées à remettre à flot les institutions financières américaines, “une des décisions politiques les plus diffciles dans le contexte actuel, avec une opinion qui chez nous demande +pourquoi les sauver, pourquoi les aider+ ?”

“Il faut que le crédit circule de nouveau”, a-t-il plaidé devant un forum où plusieurs gouvernants de centre-gauche, sud-américains notamment ont exprimé le ressentiment du Sud envers un système financier américain rendu responsable de la crise.

“Tant que le crédit ne reprendra pas, il sera très difficile à l’économie américaine de trouver l’impulsion dont elle a besoin, et par extension très difficile pour nous de fournir l’impulsion que l’économie internationale attend de nous”, a plaidé M. Biden.

Pour autant, a-t-il assuré, l’administration Obama comprend le besoin de “bâtir les nouvelles fondations d’une croissance plus partagée et durable”, et jouera son rôle dans “la construction des institutions globales pour demain”.