Une baisse symbolique…

Par : Autres

 Alors que dire de nous, pauvres petits citoyens sans particulière intelligence.
On est loin de pouvoir s’adonner à des calculs savants et autres projections
financières qui nous permettraient, un tant soit peu, de comprendre, enfin, que
les prix des hydrocarbures doivent rester inchangés malgré la dégringolade du
prix du baril du fameux «Light Sweet Crude».

Excusez notre ignorance, chère madame, mais en simple citoyens, on résonne de
manière simple qui se résume ainsi : toutes les augmentations ou «réajustements»
des prix des carburants à la pompe survenues ces six ou sept derniers mois ont
toutes été justifiées par «l’envolée» du prix du baril de brut, ainsi, à chaque
«envolée» coïncide une autre au niveau de la pompe, c’était la logique de ce que
je m’amuserais à appeler de «l’envolée» sauf que là, chère madame, on est à
l’inverse de cette tendance. Le prix du baril a chuté jusqu’à «s’écraser» à
56,32 USD au moment où j’écris ces lignes, il était à 75 USD/baril le
16/10/2008. Il est clair et logique que «l’enveloppe de compensation» s’en
trouvera soulagée. De ce fait, une baisse des prix à la pompe, même symbolique,
apparaît comme logique, ce qui se pratique couramment sous d’autres cieux où les
prix «valsent» au rythme des cours, sauf que chez nous, un «réajustement» est
synonyme de point de non retour quelle que soit la réalité des Marchés. Votre
article ressemble au demeurant à un Réquisitoire contre «l’intelligentsia
populaire» qui déçoit votre esprit éclairé, et comble de malheur, «même les
députés n’ont pas compris ! … les pressions exogènes terribles qui s’exercent
contre notre économie».

Que de mystifications, nul n’en n’a besoin et surtout pas le père de famille
pour qui, une baisse de 50 «malheureux» millimes sur le litre d’essence,
soulagerait, un tant soit peu, son budget. Excusez-nous de vous avoir
«littéralement sciés» …

Sami Bhira

 
Réaction à l’article : 
Tunisie – Carburant : Même les députés n’ont pas compris !

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