La Bourse de Paris dans le rouge sous l’influence de Wall Street

à Paris (Photo : Jean-Pierre Muller)

La Bourse de Paris repartait en nette baisse mercredi après-midi, le CAC 40 cédant 0,79% dans le sillage de l’ouverture négative à Wall Street, tandis que les bancaires effaçaient une grande partie de leurs gains de la matinée.

A 15H50 (13H50 GMT), l’indice parisien vedette perdait 37,78 points à 4.723,30 points, dans un volume de 3,1 milliards d’euros, après être monté jusqu’à 4.797 points (+0,75%) dans les premiers échanges, et avoir été en hausse jusqu’en début d’après-midi.

Londres reculait de 0,66%, Francfort de 0,27% et l’Eurostoxx 50 de 0,39%.

La Bourse de New York perdait du terrain dans les premiers échanges, le Dow Jones se repliant de 0,54% et le Nasdaq de 0,37%.

Extrêmement volatils depuis une semaine, les cours du pétrole remontaient à l’ouverture de la séance à New York, le marché continuant ses mouvements en dents de scie peu avant l’annonce à 14H30 GMT du niveau des stocks pétroliers américains.

Côté statistiques, les investisseurs attendent également la publication à 18H00 GMT du Livre beige de la Réserve fédérale américaine (Fed), sur fond d’interrogations sur les prochaines décisions de la banque centrale.

“Les propos récents (du président de l’institut Ben) Bernanke sur la détermination de la Fed à ne pas laisser grimper les anticipations d’inflation ont accru les attentes de hausses de taux d’ici la fin de l’année”, un élément “de soutien au dollar”, ont rappelé les stratégistes de Global Equities.

Pour eux, “les nombreux discours de membres de la Fed” attendus ce mercredi, notamment ceux du vice-président de la banque centrale Donald Kohn et du gouverneur Randall Kroszner, “devraient confirmer cette position”.

BNP PARIBAS (+0,61% à 61,17 euros), SOCIETE GENERALE (-1,90% à 58,26 euros), CREDIT AGRICOLE (+0,22% à 13,84 euros) et DEXIA (stable à 13,36 euros) atténuent, voire effacent totalement, le mouvement de hausse qui permettait de soutenir la cote dans la matinée.

“Il y a des vents un peu contraires sur les bancaires”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions parisien, entre le projet d’une structure de règlement centralisé pour les contrats de couverture contre les risques de crédit aux Etats-Unis, et les “nouvelles baisses de notations des banques européennes” annoncées par l’agence Fitch.

ALSTOM (-1,26% à 154,03 euros) ne profitent guère du protocole d’accord signé avec la société d’Etat kazakhe Samruk “concernant plusieurs projets dans les domaines du transport ferroviaire et de la génération d’électricité au Kazahkstan”.

ACCOR (+1,10% à 46,99 euros) est soutenu par des informations de presse selon lesquelles le remboursement par l’Etat de 156 millions d’euros au groupe hôtelier, en vertu d’une jurisprudence européenne sur l’imposition des dividendes, a été confirmé en appel le 8 avril.

ARKEMA (-1,78% à 39,11 euros) pâtit de l’amende de 59 millions d’euros infligée par la Commission européenne pour avoir participé à un cartel dans le chlorate de sodium avec plusieurs autres sociétés de chimie.

Euronext (CAC 40)