Grandes fortunes : Les ‘’vernis’’ de la mondialisation !


Par Maryam OMAR

C’est une autre manière
de comprendre le monde qui nous entoure que d’observer les tendances de la
richesse. Est-il vrai que les riches deviennent plus riches et les pauvres
plus pauvres ? En tous cas, alors que la croissance mondiale traîne les
pieds avec un petit 2%, les grandes fortunes, elles, se sont envolées de
8,3% d’une année à l’autre.

 

Selon les dernières
statistiques de notre confrère américain ‘’Forbes’’, le nombre des riches en
millions de dollars au cours de l’année 2006 a ainsi été multiplié par plus
de 8 fois.

 

Quant aux super-riches
(les milliardaires… en dollars), ils sont plus nombreux que jamais puisque,
en dix années, ils sont passés de 209 à 1125 !!

 

Pourquoi une telle
ascension alors que l’économie mondiale n’est pas dans un brio exemplaire ?
Nous dirions que la mondialisation, qui en éprouve plus d’un, a su quand
même profiter à un petit nombre de privilégiés qui ont les moyens ou
l’intelligence (ou les deux) d’en tirer le maximum. C’est comme ça !

 

Mais ce qui est rigolo,
c’est qu’au niveau des millionnaires et des milliardaires, il n’y a plus de
disparité Nord-Sud qui tienne. On remarque, par exemple, que les Américains
sont certes encore dans la cohorte de tête mais qu’aussi quatre des huit
plus grands milliardaires du monde viennent de l’Inde. Il y a aussi des
Turcs, des Polonais, des Brésiliens et, bien sûr, des Russes.

 

La mondialisation a
également fait que les secteurs à milliardaires changent. Nous n’avons donc
plus sur les devants de la scène les grosses pointures du pétrole, de la
finance et de l’Industrie qui laissent la place aux petits nouveaux des
services, de la nouvelle finance, des médias, de l’immobilier, des nouvelles
technologies et des loisirs.

 

Voilà de quoi donner des
idées à nos hommes d’affaires –mais à d’autres aussi, pourquoi pas- sur ce
qui marche le plus en ce moment et sur ce qui pourrait mener aux millions et
aux milliards de dollars.