L’Université de Sfax : pratiques de bonne gouvernance


L’Association de Recherche en Etudes Economiques et Sociales de Sfax a
organisé les 16 et 17 mai, en partenariat avec la Fondation allemande
Friedriech Ebert, un séminaire ayant pour thème «Gouvernance, croissance
économique et stabilité sociale». Les participants ont tenté de réfléchir
sur le thème de la gouvernance tout en la situant par rapport à
l’environnement académique de l’Université de Sfax.

 

A
l’ordre du jour, l’amélioration de la qualité de l’enseignement par
l’application d’un programme PAQ qui a permis la réalisation de deux projets
: un centre d’initiation aux affaires de l’ordre de 450 MDT et un projet
d’amélioration de la qualité des produits alimentaires emballés de l’ordre
de 600 MDT.

 

D’autre
part, la rénovation des programmes d’enseignement dans le cadre de la
réforme LMD par la généralisation du module de création d’entreprise, la
création de l’observatoire de la vie étudiante, etc. Par ailleurs, ceci est
renforcé par l’organisation de séminaires pédagogiques pour les nouveaux
enseignants et le développement des centres de ressources pédagogiques
numériques et l’utilisation des TIC et le recours à l’enseignement à
distance.

 

Ajoutons
à cela l’amélioration de la qualité de gestion par l’introduction de modules
de formation pour la gestion budgétaire par objectifs ainsi que pour la
gestion financière par l’élaboration des indicateurs de suivi et de
performance tels que le suivi des heures supplémentaires et de la mobilité
des chercheurs. Ceci dit, le CDMT de l’Université de Sfax a été élaboré pour
la période 2007-2011.

 

En
revanche, on a fait allusion au développement de la culture de l’évaluation
par la généralisation de l’évaluation interne à tous les établissements de
l’Université, l’évaluation externe de quatre grands établissements et
l’institution d’un comité des sages et l’évaluation des enseignements.
Évoquant la nouvelle loi d’orientation de l’enseignement supérieur du 25
février 2008, celle-ci a permis l’instauration de la politique contractuelle
entre le ministère et l’Université, l’application d’un cadre pluriannuel de
fixation des objectifs, la mise en place d’un comité de qualité et la mise
en place d’un organisme indépendant pour l’évaluation et l’accréditation.
Bref, on passe d’une gestion conjoncturelle à une gestion stratégique
permettant au président de l’Université de disposer d’un tableau de bord
indispensable pour la prise de décision.