La
semaine dernière, les cimentiers tunisiens ou opérant en Tunisie ont signé
la charte tripartite sur l’intégration du développement durable dans le
secteur de l’industrie du ciment, et se sont ainsi engagés à réduire, au
maximum, le rejet de déchets polluants et à respecter la réglementation
relative à la préservation de l’environnement au niveau de leurs activités.
Cette
charte a été signée en présence des ministres de l’Industrie, de l’Energie
et des PME, de l’Environnement et du Développement durable, MM. Afif Chelbi
et Nadhir Hamada, d’une part, et du représentant de la Chambre nationale des
producteurs de ciments (CNPC), d’autre part.
La charte stipule que les
cimentiers vont ‘’promouvoir leurs systèmes de management environnemental
conformément aux standards écologiques internationaux ISO 14001, à préserver
les ressources naturelles et à valoriser leurs déchets et résidus’’.
Sur le plan humain, la charte
impose aux industriels du secteur d’améliorer les conditions du travail,
d’assurer la sécurité professionnelle de leurs employés et à renforcer la
formation continue’’.
La charte qui vient d’être
signée s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de l’accord conclu, en
décembre 2006, entre les ministères de l’Industrie, de l’Environnement et le
patronat tunisien visant à faire de l’environnement une composante
essentielle du processus de développement industriel.
Les différentes parties sont
convaincues de la possibilité d’améliorer la qualité du ciment tout en
respectant les normes environnementales. En tout cas, selon les chiffres
fournis, à cette occasion, les 7 cimenteries tunisiennes -cimenterie de
Bizerte (CB), de Gabès (CB), de Jebel Oust (CJO), d’Enfidha (CE), d’Oum El
Khélil (CIOK) et la société tuniso-andalouse de ciment blanc (SOTACIB) et
les Ciments artificiels tunisiens (CAT)- ont investi dans la dépollution
quelque 327 MDT au cours du Xème Plan (2001-2006), et porteront ce chiffre à
370 MDT au cours du XIème Plan (2007-2011).
La
